Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020 |
CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
- Les 40 Armées indispensables -
- Les Armées de la Renaissance -
Armée AI26 : Ottomans, fin 17ème siècle (1645 à
1730)
La guerre de Candie
ou guerre de Crète opposa la république de Venise à l'Empire ottoman de 1645 à 1669.
L'Empire ottoman conquit rapidement la Crète, alors la plus grande et la plus riche province de l'Empire
vénitien, mais le siège de sa capitale se prolongea pendant plus de vingt ans. Le conflit se déroula
principalement sur l'île de Crète, mais de nombreux combats navals opposèrent les deux camps
dans l'Égée et quelques opérations eurent lieu en Dalmatie.
Malgré la rapide conquête de l'île au cours des premières années de la guerre,
la résistance prolongée de sa capitale Candie obligea les deux parties à porter leur attention
sur le ravitaillement de leurs armées respectives. La principale chance de succès pour les Vénitiens
reposait en particulier sur leur flotte et sa capacité à couper les lignes de ravitaillement et de
renforts ottomans. Malgré l'aide de leurs alliés européens et leur domination maritime, ils
ne furent cependant jamais en mesure d'assurer un blocus total du détroit des Dardanelles et d'empêcher
le ravitaillement de l'armée ottomane. De leur côté, les Turcs furent gênés par
des problèmes intérieurs et la dispersion de leurs forces vers la Transylvanie et l'Autriche.
La prolongation du conflit épuisa l'économie vénitienne basée sur le commerce avec
le Proche-Orient, et la lassitude gagna la République à partir des années 1660, malgré
l'aide apportée par ses alliés. De leur côté, les Ottomans ayant réussi à
conserver leurs forces en Crète, lancèrent une dernière grande offensive en 1666 sous le commandement
direct du grand vizir, qui fut le point de départ de la période la plus sanglante du siège
qui dura encore deux ans.
Finalement, la reddition de la forteresse fut négociée, mettant fin à la guerre. Aux termes
du traité de paix, Venise ne conserva que quelques forteresses insulaires (Souda, Gramvoussa et Spinalonga)
en Crète, et des gains territoriaux minimes en Dalmatie.
Après l'échec des pourparlers en vue d'une paix durable entre l’Empire ottoman et le Saint Empire,
le grand vizir Ahmed Köprülü avait réuni le 12 avril 1663 une armée d'invasion d'environ
100 000 hommes à Edirne. Son objectif, Buda, fut atteint fin juin. Le 7 août, les Turcs vainquirent
l'armée impériale dans la région de Gran. La chute de la forteresse de Neuhäusl (aujourd'hui
Nové Zámky), le 25 septembre, fut un coup dur pour les Habsbourg. Le Grand Vizir repartit avec son
armée à Belgrade prendre ses quartiers d'hiver. Avec près de 40 000 hommes, il entreprit le
8 mai 1664 une nouvelle campagne contre l'empire des Habsbourg. Une partie des forces impériales, sous les
ordres du général Raimondo Montecuccoli, tenta sans succès de s'emparer du fort de Canischa
avant d’affronter les Turcs. Montecuccoli décida de se replier.
Comme les Turcs s'approchaient, il vint des renforts de toute l'Allemagne : de Bavière, de Souabe, du Hanovre,
de Westphalie, de Franconie et même un corps auxiliaire français. Ces troupes, environ 25 000 hommes,
prirent position le 30 juillet 1664 autour de Mogersdorf, les Turcs ayant établi leur camp à Saint-Gothard
(Szentgotthárd).
Comme les Impériaux s'étaient hâtés de franchir le fleuve Raab, le Grand Vizir Ahmed
Köprülü, persuadé que toutes les troupes ennemies n'étaient pas encore parvenues à
Mogersdorf, fit mettre son armée en ordre de bataille. Après une nuit de tirs d’artillerie, 12 000
Turcs partirent à l'assaut au matin du 1er août. Au terme d'un sanglant combat qui dura dix heures,
Montecúccoli sortit vainqueur : les Turcs venaient de perdre en un seul jour 10 000 hommes, tandis que les
Impériaux ne déploraient que 2 000 victimes ; mais les Turcs perdirent surtout leur réputation
d'invincibilité, car pour la première fois une de leurs armées était défaite
en bataille rangée par une armée occidentale. Le 10 août 1664, l’empereur Léopold Ier
et le Grand vizir Ahmed Köprülü conclurent une trêve de 20 ans, la Paix de Vasvár.
Les deux belligérants, en effet, avaient désormais d'autres soucis : le Grand vizir voulait mettre
un terme à la guerre avec Venise autour de la possession de la Crète, qui durait depuis 19 ans; l'empereur
pourrait, lui, enfin se retourner contre le roi de France Louis XIV, dont l'expansionnisme menaçait les
marches occidentales du Saint Empire.
Pourtant, en 1682, au terme de presque 20 ans, la guerre éclata de nouveau. Encouragé par Louis XIV
et les premiers succès de la rébellion anti-habsbourg des Kurucs menée par le prince Imre
Thököly en Haute-Hongrie, le sultan Mehmed IV marcha le 31 mars 1683 avec près de 150 000 hommes
depuis Edirne sur Belgrade, qu’il atteignit début mai. Ce n’est que le 27 juin que le sultan décida
que Vienne serait le but de cette campagne. Pendant ce temps, le général des Impériaux, le
duc Charles de Lorraine, partit à l'assaut des forteresses de Neuhäusl et Gran, en Haute-Hongrie, guidé
par le précepte que la meilleure défense est l’attaque. Mais ayant remarqué que les Turcs
marchaient directement sur Vienne et menaçaient ainsi de le couper de ses arrières, il se replia
avec 30 000 hommes à Vienne, surveillant avec sa cavalerie la rive nord du Danube tandis que son infanterie
était commise à la défense de la ville. Sur la prière de ses conseillers, l'empereur
avait quitté Vienne, ce qu'il devait regretter par la suite, car cet acte lui aliéna la faveur du
peuple pour la fin de son règne. Ainsi 11 000 impériaux et 5 000 hommes des milices bourgeoises,
sous les ordres du comte Ernst-Rüdiger von Starhemberg participaient à la défense de Vienne.
Le 14 juillet 1683, le siège commençait, et dura deux mois. Au matin du 12 septembre, une armée
de secours forte de 80 000 hommes, commandée par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de
Lorraine, attaqua les assiégeants par les hauteurs du Kahlenberg et les défit.
Dans les années qui suivirent, les Habsbourgs reconquirent peu à peu la Hongrie, tandis que Venise
prenait pied dans le Pélopponèse. Les Russes quant à eux, bloqués par les tatars de
Crimée dans leur avancée vers les Balkans, firent quelques avancées dans le Caucase. Partout
la Porte est alors sur la défensive.
Troupes Disponibles
Nom
|
Min
|
Max
|
Description en Français
|
English Description
|
Qapukulu
|
6
|
32
|
Cavalerie, Très lourds, Bouclier, Arc, Lance couchée + AdP+,
Recrues, Fanatiques
|
Cavalry, Very Heavy, Shield, Bow, Lance + swordsman, Raw, Fanatics
|
Sipahis féodaux
|
38
|
144
|
Cavalerie, Lourds, Bouclier, Arc, Lance courte, Recrues,
|
Cavalry, Heavy, Shield, Bow, Spear, Raw,
|
passer Sipahis en Roumeliotes
|
0
|
72
|
Cavalerie, Lourds, Bouclier, Pistolet à pierre, Lance couchée,
|
Cavalry, Heavy, Shield, Flint Pistol, Lance,
|
Delis, Kurdes ou Arabes
|
0
|
16
|
Cavalerie Ordre dispersé, ,, Lance couchée + AdP+, Recrues, Fanatiques
|
Open order Cavalry, ,, Lance + swordsman, Raw, Fanatics
|
Janissaires
|
4
|
48
|
Infanterie Ordre serré, Mousquet à pierre, Spécialiste
AdP, Recrues, Fanatiques
|
Close order Infantry, Flintlocks, swordsman, Raw, Fanatics
|
Tirailleurs irréguliers
|
6
|
48
|
Infanterie Ordre dispersé, Mousquet à pierre, Arme de poing,
Hésitants
|
Open order Infantry, Flintlocks, Side arm, Wavering
|
monter tirailleurs comme Segban
|
0
|
12
|
Infanterie montée Ordre dispersé, Lourds, Mousquet à pierre,
Arme de poing,
|
Open order Mounted Infantry, Heavy, Flintlocks, Side arm,
|
Azabs ou Levendat
|
0
|
40
|
Infanterie , ,, Lance courte, Recrues, Hésitants
|
Order Infantry, ,, Short spear, Raw, Wavering
|
donner Arc à – de la ½
|
0
|
20
|
Non défini, Arc, Non armé,
|
Undefined, Bow, Unarmed,
|
Artillerie
|
0
|
12
|
Servant d'artillerie à pied , Canon 12 à 17 livres, Arme de poing,
|
Foot Artilery crew, 12 to 17 Pnd Gun, Side arm,
|
Zamburaks
|
0
|
8
|
Servant d'artillerie sur chameau, Pierrier, Arme de poing,
|
Camel Artilery crew, Swivel gun, Side Arm,
|
Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
|
Min
|
Max
|
Type
|
Ord
|
Cui
|
Bou
|
Vies
|
Act
|
Red
|
Piv
|
Ent
|
Mor
|
Arme de Tir
|
Port
|
Fact
|
T/Tour
|
T/Fig
|
Notes Tir
|
Arme de mêlée
|
Fac
|
RS
|
C/Fig
|
Notes C&C
|
Spécial
|
Qapukulu |
6
|
32
|
MCM
|
OM
|
2
|
1
|
1
|
3
|
3
|
3
|
R
|
F
|
Arc
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Lance couchée + AdP+
|
3 et 4
|
0
|
1
|
3 au 1er tour combat si attaque, 4 ensuite
|
/ /
|
Sipahis féodaux |
38
|
144
|
MCM
|
OM
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
2
|
R
|
M
|
Arc
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Lance courte
|
4
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
passer Sipahis en Roumeliotes |
0
|
72
|
MCM
|
OM
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
2
|
N
|
M
|
Pistolet à pierre
|
1
|
5
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Lance couchée
|
3 et 5
|
0
|
1
|
3 au 1er tour combat si attaque, 5 ensuite
|
/ /
|
Delis, Kurdes ou Arabes |
0
|
16
|
MCD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
5
|
6
|
0
|
R
|
F
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Lance couchée + AdP+
|
3 et 4
|
0
|
1
|
3 au 1er tour combat si attaque, 4 ensuite
|
/ /
|
Janissaires |
4
|
48
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
R
|
F
|
Mousquet à pierre
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Spécialiste AdP
|
4
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Tirailleurs irréguliers |
6
|
48
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
H
|
Mousquet à pierre
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
monter tirailleurs comme Segban |
0
|
12
|
ICD
|
OD
|
1
|
0
|
1
|
4
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Mousquet à pierre
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Azabs ou Levendat |
0
|
40
|
IPM
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
R
|
H
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Lance courte
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
donner Arc à – de la ½ |
0
|
20
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
N
|
M
|
Arc
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Artillerie |
0
|
12
|
SAP
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
1
|
5
|
N
|
M
|
Canon 12 à 17 livres
|
12
|
4
|
1
|
2
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Zamburaks |
0
|
8
|
SAD
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
5
|
N
|
M
|
Pierrier (canon individuel)
|
6
|
5
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
|