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40 Armées Indispensables : de Qadesh à La Marne |
T 1 : Armées Antiques et Médiévales |
T1.1 : L'Europe |
T1.2 : L'Asie |
T1.3 : Le Reste |
T 2 : Armées 1500-1700 |
T 3 : Armées 1700-1790 |
T 4 : Armées 1790-1850 |
T 5 : Armées 1850-1925 |
T 6 : Armées Imaginaires |
Champs de Bataille |
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Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2022 |
CLASH
! L'autre Jeu d'Histoire
- Les Armées médiévales
de France -
Armée M36 - Occitanie, Languedoc ou Provence (1150 - 1337)
Si aujourd'hui Occitanie, Languedoc et Provence désignent des territoires contigus mais distincts, il
n'en était pas de même au Moyen-âge ou , souvent ces mots pouvaient être utilisés
pour tout ou partie de l'aire linguistique occitane, soit en gros, la France au Sud de la Loire et de la région
Lyonnaise. Hormis le Comté de Provence, les entités politiques portaient des noms variés basés
le plus souvent sur la capitale de ces fiefs : Comtés de Toulouse, de Mauguio, de Béziers, de Comminges,
etc...
On peut juger de la conscience que ces territoires avaient d'appartenir à une aire culturelle commune
à l'existence d'une "Langue de Provence" comme partie constitutive des Ordres militaires monastiques,
distincte de la "Langue de France".
Il y avait donc une unité culturelle certaine, non seulement linguistique mais culturelle et même
sociétale. Au delà des fameux troubadours, l'essentiel de ces territoires obéissaient au droit
écrit, d'origine romaine, alors que le Nord de la France connaissait le droit coutumier.
La prépondérance du droit écrit en Occitanie a aussi permis aux habitants d'utiliser le
testament dès le Moyen-âge afin de favoriser un héritier unique, portant ainsi des valeurs
religieuses, politiques et économiques spécifiques.
Sur le plan militaire, les plus puissants seigneurs, comme dans le Nord, comptaient évidemment sur leurs
vassaux servant à cheval, mais il n'hésitaient pas non plus à utiliser une nombreuse infanterie,
principalement levée dans les villes. Le renouveau urbain du Sud de la France fut plus précoce, favorisé
par les chartes écrites octroyées par les seigneurs aux municipalités. Un phénomène
renforcé par le fait que plusieurs cités (dont Marseille ou Arles) possédaient des co-seigneurs
et étaient, de fait, largement auto-gouvernées.
A l'Est du Rhône, en 1019, Emma de Provence, comtesse de Provence, se marie à Guillaume III de
Toulouse, comte de Toulouse, transmettant les droits de la lignée de Roubaud à la maison de Toulouse.
En 1112, Douce de Gévaudan, héritière des droits de la lignée de Guillaume, épouse
Raimond-Bérenger III de Barcelone, comte de Barcelone, qui devient Raimond-Bérenger Ier de Provence.
Les maisons de Toulouse et de Barcelone entrent alors en conflit pour le marquisat, pour aboutir à un traité
en 1125 entre Raymond-Bérenger et Alphonse-Jourdain de Toulouse, qui partage le comté entre un marquisat
au nord de la Durance, donné aux Toulouse, et le comté au sud, donné aux Barcelone, lesquels
s'opposent entre 1144 et 1162 à la maison des Baux au cours des guerres Baussenques. En 1193, Alphonse II
de Provence épouse Garsende de Sabran de Forcalquier, ce qui donne naissance au comté de Provence-Forcalquier.
Pendant cette période, le comté d'Orange, vassal de Provence, est érigé en 1181 en
principauté.
En 1245, meurt Raimond-Bérenger IV de Provence, dont les quatre filles sont mariées respectivement
: Marguerite de Provence à Saint Louis, Sancie de Provence à Richard de Cornouailles, Éléonore
de Provence à Henri III d'Angleterre et Béatrice de Provence à Charles Ier d'Anjou, comte
d'Anjou et du Maine, frère de Saint Louis. C'est cette dernière qui reçoit en héritage
les deux comtés de Provence et Forcalquier, les transmettant à la première maison capétienne
d'Anjou. C'est pourquoi la ville de Forcalquier est surnommée « la cité des quatre reines ».
Mais le comté de Provence-Forcalquier est démembré. Conformément au traité de
Meaux-Paris (1229) qui marque la fin de la croisade des Albigeois, à la mort d'Alphonse de Poitiers, en
1271, le marquisat passe au roi de France Philippe III, qui le cède dès 1274 au pape Grégoire
X pour devenir le Comtat Venaissin.
A l'ouest, Raimond IV, dit Raimond de Saint Gilles (1042-1115) élargit le Comté de Toulouse, par
mariage et par héritage, du comté de Rouergue, de Nîmes, de Narbonne, du Gévaudan, d'Agde,
de Béziers et d'Uzès. Il est l'un des principaux acteurs de la première croisade en prenant
part à la prise de Jérusalem (1099), et il fonde le comté de Tripoli (Liban) en 1102. De ce
contact avec l'Orient naîtra une véritable civilisation dite aujourd'hui « occitane »,
des troubadours, de l'amour courtois.
Mais ses fils et successeurs ne parviennent pas à maintenir leur autorité dans le Languedoc et, s'ils
restent suzerains, l'autorité revient à différents nobles : vicomtes d'Agde, de Béziers,
de Carcassonne, de Narbonne, de Nîmes, seigneurs de Montpellier.
Quatre de ces vicomtés (Agde, Béziers, Carcassonne et Nîmes) sont tenus par la maison Trencavel,
qui possède en outre la vicomté d'Albi. Petit à petit, le sud de la région passe sous
la suzeraineté du comte de Barcelone, également roi d'Aragon, qui devient par mariage comte de Gévaudan
et seigneur de Montpellier.
Ce foisonnement va laisser apparaître le dualisme de l'hérésie cathare, réprimée
à partir du XIIe siècle par l'Église catholique. L'ordre mendiant des frères prêcheurs
est créé à Toulouse par saint Dominique pour donner un nouvel élan à la vraie
foi, face à l'hérésie. Pour témoigner de cette renaissance, les reliques de saint Thomas
dAquin sont exposées à Toulouse en léglise des Jacobins, magnifique témoignage d'architecture
gothique languedocienne. L'hérésie sert de prétexte au Roi de France pour annexer les régions
méridionales en déclenchant la croisade des albigeois.
En 1229, Alphonse de Poitiers, fils de Louis VIII de France et frère de Louis IX de France, hérite
du comté de Toulouse en se mariant avec Jeanne, la fille du comte de Toulouse Raymond VII. À la mort
de Jeanne, sans enfants, la région est administrée pour le compte du roi de France en trois sénéchaussées
: Toulouse, Carcassonne et Beaucaire. Plus tard, le Languedoc est administré en deux généralités
: Montpellier et Toulouse. L'intendant siégeait à Montpellier et le Parlement à Toulouse.
En 1271, le comté de Toulouse est finalement réuni au domaine royal, par Philippe le Hardi.
Troupes Disponibles
Nom
|
Min
|
Max
|
Description en Français
|
English Description
|
Chevaliers et Sergents d'Armes
|
12
|
48
|
Cavalerie, Très lourds, Bouclier, ,, Lance médiévale +Masse,
|
Cavalry, Very Heavy, Shield, ,, Heavy Lance + Mace,
|
reclasser en VE
|
0
|
12
|
Non défini, ,, Non armé, Vétérans, Enthousiastes
|
Undefined, ,, Unarmed, Veteran, Enthousiasts
|
Sergents rassemblés
|
0
|
18
|
Cavalerie, Lourds, Bouclier, ,, Lance médiévale,
|
Cavalry, Heavy, Shield, ,, Heavy Lance,
|
Lanciers à pied
|
32
|
128
|
Infanterie Ordre serré, Lourds, Bouclier, ,, Lance courte,
|
Close order Infantry, Heavy, Shield, ,, Short spear,
|
Arbalétriers
|
0
|
24
|
Infanterie , Lourds, Arbalète légère, Dague,
|
Order Infantry, Heavy, Light crossbow, Knife,
|
Arbalétriers mercenaires
|
0
|
24
|
Infanterie , Lourds, Bouclier, Arbalète lourde, Arme de poing,
|
Order Infantry, Heavy, Shield, Heavy crossbow, Side arm,
|
Paysans
|
0
|
48
|
Infanterie , Javelots, Lance courte, Recrues,
|
Order Infantry, Javelin, Short spear, Raw,
|
Cavaliers légers
|
0
|
18
|
Cavalerie Ordre dispersé, Bouclier, Javelots, Lance courte,
|
Open order Cavalry, Shield, Javelin, Spear,
|
Bidets
|
0
|
18
|
Infanterie Ordre dispersé, Javelots, Arme de poing,
|
Open order Infantry, Javelin, Side arm,
|
Archers
|
0
|
18
|
Infanterie Ordre dispersé, Arc, Dague, Hésitants
|
Open order Infantry, Bow, Knife, Wavering
|
Arbalétriers en tirailleurs
|
0
|
18
|
Infanterie Ordre dispersé, Arbalète, Dague, Hésitants
|
Open order Infantry, Crossbow, Knife, Wavering
|
Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
Troupes
|
Min
|
Max
|
Type
|
Ord
|
Cui
|
Bou
|
Vies
|
Act
|
Red
|
Piv
|
Ent
|
Mor
|
Arme de Tir
|
Port
|
Fact
|
T/Tour
|
T/Fig
|
Notes Tir
|
Arme de mêlée
|
Fac
|
RS
|
C/Fig
|
Notes C&C
|
Spécial
|
Chevaliers et Sergents d'Armes |
12
|
48
|
MCM
|
OM
|
2
|
1
|
1
|
3
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Lance médiévale +Masse
|
2 et 4
|
0
|
1
|
2 au 1er tour combat si attaque, 4 ensuite
|
/ /
|
reclasser en VE |
0
|
12
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
V
|
E
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Sergents rassemblés |
0
|
18
|
MCM
|
OM
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
2
|
N
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Lance médiévale
|
2 et 5
|
0
|
1
|
2 au 1er tour combat si attaque, 5 ensuite
|
/ /
|
Lanciers à pied |
32
|
128
|
IPS
|
OS
|
1
|
1
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Lance courte
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
Arbalétriers |
0
|
24
|
IPM
|
OM
|
1
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Arbalète légère
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Dague
|
6
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Arbalétriers mercenaires |
0
|
24
|
IPM
|
OM
|
1
|
1
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Arbalète lourde
|
5
|
4
|
1
|
1
|
Tireur n'a pas de bouclier ce tour - Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Paysans |
0
|
48
|
IPM
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
R
|
M
|
Javelots
|
2
|
4
|
2
|
1
|
-
|
Lance courte
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
Cavaliers légers |
0
|
18
|
MCD
|
OD
|
0
|
1
|
1
|
5
|
6
|
0
|
N
|
M
|
Javelots
|
2
|
4
|
2
|
1
|
-
|
Lance courte
|
4
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Bidets |
0
|
18
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
M
|
Javelots
|
2
|
4
|
2
|
1
|
-
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Archers |
0
|
18
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
H
|
Arc
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Dague
|
6
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Arbalétriers en tirailleurs |
0
|
18
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
H
|
Arbalète légère
|
4
|
5
|
2
|
1
|
-
|
Dague
|
6
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Les
chiffres Minima et Maxima sont des indications pour vous aider à composer des armées "typiques".
Ils ne sont en rien obligatoires. Les minima donnés, permettant de longues parties d'une soirée entière.
Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser.
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