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- Les Armées médiévales Ibériques - Armée M37 - Taifa de Murcie (1147 - 1172)
La prospérité de la cité était basée sur l'agriculture; profitant de la rivière Segura, on créa un réseau hydraulique complexe (canaux d'irrigation, canalisations, barrages, norias, aqueducs) ; ce système était le précurseur du système actuel d'irrigation de la huerta du Segura. L'artisanat également était très important et avait un grand prestige, de sorte que la céramique murcienne s'exportait dans les républiques italiennes. À tout cela, il faut ajouter les nombreux lieux de loisir et de culture que l'on a créés, marques de cette splendide étape de l'émirat de Murcie, qui fut capitale d'Al-Andalus durant un temps. En raison de l'intolérance almoravide, des insurrections locales contre l'autorité centrale se sont reproduites dans tout al-Andalus. En septembre 1145, un membre des Banu Tahir fut élu chef politique de la ville, et un mois plus tard, des troupes appartenant au noble andalou qui dirigea le soulèvement anti-almoravide, Ahmad al-Mustansir Sayf al-Dawla (mieux connu sous le nom de Zafadola pour ses alliés chrétiens), ils s'emparèrent de Murcie aux mains du général Ibn Iyad et de son lieutenant, Abd-Allah ibn Mardanix. Al-Andalus entame ainsi une autre période de fragmentation territoriale en pleine décadence almoravide. Cependant, peu de temps après, en raison de la rupture de l'alliance entre Zafadola et Alfonso VII de León, qui a entraîné la bataille d'al-Ludjdj (1146) où Zafadola lui-même et Abd-Al·lah ibn Mardanix sont morts, et la mort subséquente du général Ibn Iyad en août 1147, c'est Muhammad Ibn Mardanis (parent d'Abd-Allah) qui assuma le gouvernement indépendant de tout Xarq al-Ándalus, juste au moment où les Almohades débarquèrent dans la péninsule. Muhammad Ibn Mardanis, appelé par les chrétiens comme le "roi loup" (el Rey Lobo), rétablit des alliances avec les royaumes de Castille et d'Aragon et organisa la résistance contre la nouvelle puissance africaine qu itentait de prendre le contrôle de la péninsule, l'empire almohade, entre 1147 et 1172. Ibn Mardanis réussit à articuler un territoire qui comprenait de Jaén et Baza à Valence et Albarracín, conquérant également Écija et Carmona, assiégeant Cordoue, mettant en danger la capitale almohade (Séville) et prenant Grenade pendant quelques mois.Sous l'émirat du Roi Loup, la ville de Murcie connut un moment de splendeur lorsqu'elle devint le centre de l'État de Mardanis, à tel point que sa monnaie devint une référence dans toute l'Europe (le lupin morabetino). La prospérité de la ville reposait également sur l'agriculture qui, profitant du débit et de la structure du cours du fleuve Segura, développa (bien que basé sur des structures antérieures) un réseau hydrologique complexe, prédécesseur du système d'irrigation actuel du verger du Segura. L'artisanat était également très important et atteignait un grand prestige, à tel point que la céramique de Murcie était exportée vers les républiques italiennes.A tout cela, il faut ajouter les nombreux complexes palatiaux qui ont été construits, comme le palais Al Dar al-Sugra dans la banlieue murcienne d'Arrixaca ou le complexe palatin de Monteagudo, véritables échantillons de la splendeur d'une ville devenue l'authentique capitale de Xarq al-Andalus (la partie orientale andalouse). C'est approximativement à cette époque qu'apparaît à Murcie l'élevage du ver à soie, la fabrication du papier, et également une espèce de vermicelles, appelés aletría. Remarquable par sa tolérance religieuse, Murcie réussit à intégrer ses diverses populations au sein de son armée et à attirer des troupes de diverses provenance, chassées de chez elles par le djihad Almohade. En 1165, la ville de Murcie subit un premier grand siège almohade, qui finit par échouer. En 1172,
son royaume conquis et la capitale sévèrement assiégée, Ibn Mardanis, le Roi Loup,
mourut à Murcie. Son successeur, Hilal, accepta de se rendre aux Almohades, devenant leur gouverneur et
mettant fin à la Taifa.
Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
Les chiffres Minima et Maxima sont des indications pour vous aider à composer des armées "typiques". Ils ne sont en rien obligatoires. Les minima donnés, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser. |
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