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CLASH
! L'autre Jeu d'Histoire-
- Les Armées de la Renaissance -
Armée R341 : Brandebourg (1649 à 1713)
Histoire
.L'armée de la Prusse trouva son origine dans les forces armées unies créées pendant
le règne de l'Électeur Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg du Margraviat de Brandebourg
(1640-1688). Les Hohenzollern de Brandebourg-Prusse utilisaient auparavant les lansquenets (Landsknecht) mercenaires,
comme pendant la guerre de Trente Ans, au cours de laquelle le Brandebourg fut dévasté. Les forces
suédoises et impériales traversèrent et occupèrent le pays chaque fois qu'ils le voulurent.
À la suite de son accession au trône, en décembre 1640, Frédéric-Guillaume entreprit
de constituer une armée de métier pour mieux défendre son État.
Vers 1643-1644, l'armée en gestation comptait seulement 5 500 hommes de troupes, dont 500 mousquetaires
dans la garde personnelle de Frédéric. Johann von Norprath, l'homme de confiance de l'Électeur,
recruta des forces dans le duché de Clèves et constitua une armée de 3 000 soldats hollandais
et allemands en Rhénanie en 1646. Les garnisons s'accrurent aussi lentement au Brandebourg et dans le duché
de Prusse.
Frédéric rechercha aussi l'assistance de la France, le rival traditionnel des Habsbourg de la Maison
d'Autriche, et commença à en recevoir des fonds. Il copia ses réformes sur celles de Louvois,
le Ministre d'État du roi Louis XIV. La croissance de ses forces militaires permit à Frédéric-Guillaume
de réaliser de considérables acquisitions territoriales lors du traité de Westphalie en 1648,
malgré le relatif insuccès du Brandebourg pendant la guerre.
Les États provinciaux désirèrent alors une réduction de la taille de l'armée
en temps de paix, mais l'Électeur détourna leur requête par des concessions politiques et des
économies. En 1653, par le Recès de Brandebourg entre Frédéric-Guillaume et les États
de Brandebourg, la noblesse fournit au souverain 530 000 thalers en échange de la confirmation de leurs
privilèges. Les Junkers consolidèrent leur pouvoir politique aux dépens de la paysannerie.
Enfin, lorsque l’armée devint suffisamment forte, Frédéric-Guillaume se sentit capable d’annexer
les États du duché de Clèves, du comté de La Marck et du duché de Prusse.
Frédéric-Guillaume s’efforça de professionnaliser ses soldats dans cette époque de
mercenaires. En plus de la création de nouveaux régiments et de la nomination des colonels, l’Électeur
imposa des punitions très dures pour ceux qui violaient les règles, telles que la pendaison pour
des faits de pillage. Les actes de violence commis par des officiers contre les civils entraînaient la révocation
pour une année. Il développa une institution pour les cadets de la noblesse ; bien que les classes
supérieures fussent d’abord réticentes à cette idée, l’intégration des nobles
dans le corps des officiers en fit des alliés de long terme de la monarchie Hohenzollern. Parmi les Feldmarschall
(maréchaux de camp) de Brandebourg-Prusse figurent de prestigieux militaires comme Derfflinger, Jean-Georges
d'Anhalt-Dessau, Spaen et Sparr.
La nouvelle armée de Brandebourg-Prusse survécut à son baptême du feu grâce
à sa victoire de 1656 lors de la bataille de Varsovie, pendant la première guerre du Nord. Les observateurs
furent impressionnés par la discipline des troupes brandebourgeoises, comme par leur comportement vis-à-vis
des civils, qu'ils considéraient sur le même plan que leur allié, l'armée suédoise.
Le succès des armes des Hohenzollern permit à Frédéric-Guillaume d'assumer sa souveraineté
sur le duché de Prusse en 1657 par le Traité de Wehlau, grâce auquel le Brandebourg-Prusse
s'allia à la République polono-lituanienne. Bien qu'il ait réussi à expulser les forces
suédoises de son territoire, l'Électeur ne put acquérir la Poméranie occidentale (Vorpommern)
lors du traité d'Oliva signé en 1660, car l'équilibre des puissances en Europe avait été
rétabli.
Au début des années 1670, Frédéric-Guillaume appuya les tentatives impériales
de revendiquer l'Alsace et contrer l'expansion territoriale entreprise par Louis XIV. Les troupes suédoises
envahirent le Brandebourg en 1674 alors que l'essentiel des forces de l'Électeur prenait ses quartiers d'hiver
en Franconie.
Frédéric organisa l'armée des Hohenzollern pour qu'elle puise passer de 7 000 hommes en temps
de paix jusqu'à 15 000 à 30 000 en temps de guerre. Ses succès dans les batailles contre la
Suède et la Pologne-Lituanie accrurent le prestige du Brandebourg-Prusse, permettant au « Grand Électeur
» de mener une politique absolutiste en réduisant les prérogatives des États et des
villes. Dans son Testament politique, rédigé en 1667, il écrit : « Les alliances, c'est
certain, sont bonnes, mais les forces propres sont supérieures. On peut bâtir sur elles avec plus
d'assurance, et un seigneur ne peut recevoir de considération s'il est dépourvu de moyens et de troupes
propres ».
La puissance montante des Hohenzollern permit à l'Électeur Frédéric (1688–1713), fils
et successeur de Frédéric-Guillaume, d'instituer en monarchie souveraine le royaume de Prusse qu'il
dirigea sous le nom de roi Frédéric Ier en 1701. Quoiqu'il célébrât le goût
baroque et les arts à l'imitation de Versailles, le nouveau roi renforça l'importance de l'armée
et accrut ses effectifs jusqu'à 40 000 hommes.
Armée
Cette armée avait presque disparu à la fin de la guerre de 30 ans lorsque les États ont
refusé de continuer à la payer. Un compromis en 1653 a permis un noyau permanent de 5.000h, complété
par une conscription impitoyable introduite pendant la guerre de Pologne de 1655. La cavalerie comptait sur le
feu et se tenait immobile pour recevoir l'attaque. Les corselets furent jetés en 1689 et ne revinrent qu'en
1736. À l'exception des leibgarde, le pied conserva des piques et des mousquets à mèches jusqu'à
la mort du Grand Électeur en 1688. Les Jager étaient des tireurs d'élite armés de fusils
rayés recrutés parmi les gardes-chasse. Une batterie de 12 canons légers massés ensemble
a joué un rôle important dans la défaite décisive des Suédois à Fehrbellin
en 1675. Les Wibranzen étaient une milice traditionnelle de la Prusse orientale réorganisée
pour empêcher les incursions polonaises et cosaques.
Troupes Disponibles
Nom
|
Min
|
Max
|
Description en Français
|
English Description
|
Artillerie de Bataillon
|
2
|
16
|
Servant d'artillerie à pied , Canon 4 à 7 livres, Arme de poing,
|
Foot Artilery crew, 4 to 7 Pnd Gun, Side arm,
|
artillerie de Campagne
|
0
|
8
|
Servant d'artillerie à pied , Canon de 8 à 11 livres, Arme de
poing,
|
Foot Artilery crew, 8 to 11 Pnd Gun, Side arm,
|
Avant 1689
|
Cavalerie Brandebourgeoise (Reiter)
|
8
|
56
|
Cavalerie, Lourds, 2 Pistolets à pierre, Arme de poing, Hésitants
|
Cavalry, Heavy, 2 Flint pistols, Side Arm, Wavering
|
Leibgarde
|
0
|
12
|
Infanterie Ordre serré, Mousquet à pierre, Arme de poing, Vétérans,
Enthousiastes
|
Close order Infantry, Flintlocks, Side arm, Veteran, Enthousiasts
|
Dragons
|
4
|
24
|
Infanterie montée Ordre serré, Mousquet à mèche,
Arme de poing,
|
Close order Mounted Infantry, Matchlocks, Side arm,
|
Mousquetaires
|
24
|
112
|
Infanterie Ordre serré, Mousquet à mèche, Arme de poing,
|
Close order Infantry, Matchlocks, Side arm,
|
+1 Piquier pour 2 Mousquetaires
|
12
|
56
|
Infanterie Ordre serré, ,, Piques,
|
Close order Infantry, ,, Pike,
|
Mousquetaires Wibranzen de Prusse Orientale*
|
16
|
128
|
Infanterie Ordre serré, Mousquet à mèche, Arme de poing,
Recrues,
|
Close order Infantry, Matchlocks, Side arm, Raw,
|
+1 Piquier pour 2 Mousquetaires*
|
8
|
64
|
Infanterie Ordre serré, ,, Piques, Recrues,
|
Close order Infantry, ,, Pike, Raw,
|
Après 1674
|
Jâgers
|
0
|
12
|
Infanterie Ordre dispersé, Fusil rayé à silex, Dague,
Tireurs entrainés
|
Open order Infantry, Muzzle loading rifle, Knife, Shooters
|
Après 1689
|
Cavalerie Brandebourgeoise (Reiter)
|
8
|
56
|
Cavalerie, Mousqueton à silex, Arme de poing, Hésitants
|
Cavalry, Flint cavalry gun, Side Arm, Wavering
|
Leibgarde
|
0
|
12
|
Infanterie Ordre serré, Fusil à pierre, Baïonnettes, Vétérans,
Enthousiastes
|
Close order Infantry, Smoothbore musket, Bayonet, Veteran, Enthousiasts
|
Dragons
|
4
|
32
|
Infanterie montée , Fusil de dragon à silex, Baïonnettes,
|
Order Mounted Infantry, Dragoon flintlock, Bayonet,
|
Fusiliers
|
24
|
144
|
Infanterie Ordre serré, Fusil à pierre, Baïonnettes,
|
Close order Infantry, Smoothbore musket, Bayonet,
|
Grenadiers
|
4
|
16
|
Infanterie Ordre dispersé, Grenade, Spécialiste AdP, Vétérans,
Enthousiastes
|
Open order Infantry, Grenade, swordsman, Veteran, Enthousiasts
|
Le minimum marqué * s'applique uniquement si un Wibranzen est utilisé.
Caractéristiques
Troupes
|
Min
|
Max
|
Type
|
Ord
|
Cui
|
Bou
|
Vies
|
Act
|
Red
|
Piv
|
Ent
|
Mor
|
Arme de Tir
|
Port
|
Fact
|
T/Tour
|
T/Fig
|
Notes Tir
|
Arme de mêlée
|
Fac
|
RS
|
C/Fig
|
Notes C&C
|
Spécial
|
Artillerie de Bataillon |
2
|
16
|
SAP
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
1
|
5
|
N
|
M
|
Canon 4 à 7 livres
|
8
|
5
|
2
|
2
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
artillerie de Campagne |
0
|
8
|
SAP
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
1
|
5
|
N
|
M
|
Canon de 8 à 11 livres
|
10
|
4
|
1
|
2
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Avant 1689 |
Cavalerie Brandebourgeoise (Reiter) |
8
|
56
|
MCM
|
OM
|
1
|
0
|
1
|
4
|
4
|
2
|
N
|
H
|
2 Pistolets à pierre
|
1
|
5
|
1
|
2
|
1/tr/arme ; 2 tir/fig si tirés ensembles - Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Leibgarde |
0
|
12
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
V
|
E
|
Mousquet à pierre
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Dragons |
4
|
24
|
ICS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
3
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Mousquet à mèche (SBMLM)
|
4
|
5
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Mousquetaires |
24
|
112
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Mousquet à mèche (SBMLM)
|
4
|
5
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
+1 Piquier pour 2 Mousquetaires |
12
|
56
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Piques
|
5
|
3
|
1
|
-
|
/ /
|
Mousquetaires Wibranzen de Prusse Orientale* |
16
|
128
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
R
|
M
|
Mousquet à mèche (SBMLM)
|
4
|
5
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
+1 Piquier pour 2 Mousquetaires* |
8
|
64
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
R
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
Piques
|
5
|
3
|
1
|
-
|
/ /
|
Après 1674 |
Jâgers |
0
|
12
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
M
|
Fusil rayé à silex
|
5
|
4
|
1
|
1
|
Ignore armure
|
Dague
|
6
|
0
|
1
|
-
|
/ / Tireurs entrainés
|
Après 1689 |
Cavalerie Brandebourgeoise (Reiter) |
8
|
56
|
MCM
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
4
|
5
|
1
|
N
|
H
|
Mousqueton à silex
|
3
|
5
|
2
|
1
|
Tir monté= -1 tir/tour - Ignore armure
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Leibgarde |
0
|
12
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
V
|
E
|
Fusil à pierre (SBMLM)
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Baïonnettes
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
Dragons |
4
|
32
|
ICM
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
3
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Fusil de dragon à silex
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Tir monté= -1 portée / -1 tir/tour - Ignore armure
|
Baïonnettes
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
Fusiliers |
36
|
172
|
IPS
|
OS
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Fusil à pierre (SBMLM)
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Baïonnettes
|
5
|
1
|
1
|
-
|
/ /
|
Grenadiers |
4
|
16
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
V
|
E
|
Grenade
|
1
|
4
|
2
|
1
|
Figurine visée plus voisines div/2
|
Spécialiste AdP
|
4
|
0
|
1
|
-
|
/ /
|
Le minimum marqué * s'applique uniquement si un Wibranzen est utilisé.
Les minima sont donnés pour des armées d'environ 1000 points, permettant de longues parties d'une
soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser.
|