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- Les Armées du 18ème siècle - Liste W624 - Wurtemberg, Guerre de 7 ansLe DuchéLe Wurtemberg (en allemand : Württemberg) est un ancien État et territoire dans le sud-ouest de
l'Allemagne. Une entité du Saint-Empire romain, de la Confédération du Rhin, de la Confédération
germanique et du Reich allemand, il s'est finalement dissous au sein du Land de Bade-Wurtemberg en 1952. Durant
la majeure partie de son existence, la capitale fut à Stuttgart. Charles II Eugène de Wurtemberg, né le 11 février 1728 à Bruxelles et mort le 24 octobre 1793 à Hohenheim, est duc de Wurtemberg et comte de Montbéliard de 1737 à 1793, de la maison de Wurtemberg. Il est un mécène éclairé, ami des créateurs. À la mort de son père, Karl Alexander, Carl Eugen, n'avait que neuf ans. Il avait grandi à Bruxelles et fait ses études à la cour de Frédéric le Grand à Potsdam et à Berlin de 1741 jusqu'à sa prise de fonction en 1744. De son investiture en 1744 à environ 1770, Carl Eugen fut un dirigeant despotique qui était fortement absolutiste et qui ne tolérait ni la liberté d'expression ni toute forme d'opposition. La nature tyrannique de son gouvernement à cette époque se reflétait également dans les premiers travaux de Friedrich Schiller, né à Marbach en 1759. Carl Eugen a rejoint l'Autriche des Habsbourg contre la Prusse pendant la guerre de Sept Ans. La défaite de cette politique étrangère à la fin de la guerre en 1763 et la résurgence d'une opposition politique intérieure chez les notables, ainsi que les difficutés financières de l'État brisées par son style fastueux de gouvernement, ont amené Carl Eugen à repenser sa manière de gouverner. Le jour de son 50e anniversaire en 1778, il proclama lui-même de nouvelles orientations. Le désarmement de l'armée, la modération de la politique étrangère et la réduction des dépenses de l'État d'une part, et la promotion de l'éducation et de la culture d'autre part, ont été les pierres angulaires de la seconde partie de son gouvernement jusqu'à sa mort en 1793. L'ArméeLe duché de Wurtemberg a apporté son contingent dû à la Reichsarmee (l'armée du Saint-Empire) dans le cadre du district souabe de l'Empire. En outre, son duc en titre Karl Eugen avait arrangé un traité avec la France datant de 1752. Le duc accepta de maintenir un corps auxiliaire de 6 000 hommes dans 13 bataillons. En 1757, cette force devait maintenant se rassembler, mais seuls 3 000 hommes étaient encore sous les armes. Un recrutement de conscrits dut remplir les rangs. Les protestants Württenbourgeois favorisaient en effet la cause prussienne car ils considéraient le roi de Prusse comme le protecteur de la liberté de leur religion au sein de l'Empire. De plus, ils considéraient la France comme le véritable ennemi de l'Empire. Au rassemblement à Stuttgart et en présence du commissaire de guerre français, les hommes se révoltèrent et tout le régiment de Werneck se dispersa. Un pardon général accordé ainsi qu'un accord franco-autrichien pour attacher le contingent à l'armée autrichienne plutôt qu'aux Français tant détestés persuadèrent les déserteurs de revenir sous leurs couleurs. Les troupes sont cependant restées payées par les Français. Après tout ces retards, il a été envoyé en Bohême. Les troupes faisaient partie du corps du général de cavalerie Nadasdy et participèrent à la prise de Schweidnitz en Silésie. Le 5 décembre, le contingent (comptant alors 5 174 hommes) subit de lourdes pertes lors de la bataille de Leuthen. Après la retraite, le contingent n'aligne plus que 2 924 hommes. Des révoltes fréquentes, la forte proportion d'hommes sans formation et enfin un taux de désertion exceptionnellement élevé expliquent leurs performances plutôt médiocres pendant la guerre. Du 8 janvier au 1er avril 1758, le contingent, alors stationné à Saaz, perdit encore quelque 1 000 hommes par désertion et maladie. Le 29 avril, le duc Karl Eugen a rassemblé les restes du contingent (1 900 hommes) à Cannstatt. Le contingent campa ensuite près de Kornwestheim où il fut progressivement ramené à plein effectif. Le 19 juin, il comptait 5 917 hommes. En 1758, et maintenant personnellement commandé par le duc Karl Eugen, le contingent combattit avec l'armée française en Hesse sous le prince de Soubise, où il participa à la bataille de Lutterberg le 10 octobre.En 1759, le contingent rejoindra à nouveau l'armée française. Sa force est maintenant augmentée à 12 000 hommes dans 15 bataillons et 13 escadrons. Il s'assembla tardivement sur la droite française dans les territoires du diocèse de Fulda où il fut la cible d'un raid allié le 30 novembre. En 1760, un nouveau traité fut conclu avec l'Autriche. Le contingent faisait maintenant partie de la Reichsarmee et était augmenté à 17 bataillons, 13 escadrons, des troupes légères et 20 canons lourds en plus de l'artillerie régimentaire.En 1761 et 1762, les Wurtembergois ne prirent pas part aux campagnes, à part leur Reichskontingent régulier. Le duc n'avait en effet pas pu organiser un autre contrat fructueux avec la France ou l'Autriche en raison de leur manque de ressources financières pendant les dernières campagnes de la guerre de Sept Ans.
Ils représentent ici la totalité des troupes de la période. En général, toutes les troupes légères européennes après 1700 sont capables de combattre en Ordre Serré. Même si cela n'est pas noté, le joueur est libre de décider de les aligner ainsi, mais il devra choisir l'une ou l'autre option avant le début de la partie. La priorité est d'utiliser vos figurines telles qu'elles sont déjà soclées. Sinon, nous vous proposons par exemple de former des bataillons à 16 figurines, et des batteries d'artillerie représentées par un canon et 4 figurines. Mais il est conseillé aux joueurs de s'inspirer des ordres de bataille historiques que l'on trouve facilement sur le net, notamment sur le site Le Jeu D'Histoire même s'il faut pour cela vous écarter des proportions indiquées ici, à condition de préciser votre source à votre adversaire. Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
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