Rassembler la documentation nécessaire à ces centaines de listes d'armées a un coût. Merci de nous aider selon vos moyens. Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020 |
CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Liste Caf21 : Vallée de l'Omo de 1850 à 1900La vallée de la rivière Omo, qui coule au sud des hauts plateaux éthiopiens dans le lac Turkana (connu des premiers explorateurs sous le nom de lac Rudolf), est souvent considérée comme la région la plus diversifiée du monde sur le plan culturel. Il y a dix-huit grandes tribus qui y vivent, parlant des langues de trois familles différentes qui reflètent vraisemblablement leurs origines à différents points cardinaux - les Nilo-Sahariens de l'ouest, les Cushites de l'est et les omotiques (langues parlées liées à l'amharique) du nord. N'ayant été découverts par le monde extérieur qu'à la toute fin du XIXe siècle, ils ont été laissés sous la juridiction de l'empire éthiopien de Ménélik, qui les a d'abord attaqués à la recherche d'esclaves et d'ivoire, mais les a finalement laissés tranquilles. Leurs armes étaient des lances, des arcs et des gourdins en bois. On pense qu'un groupe, les Donyiro, étaient les personnes connues aujourd'hui sous le nom de Nyangatom ou Bume. Ils sont étroitement liés aux Turkana, et malgré leur petit nombre, ils ont toujours été particulièrement redoutés en tant que guerriers. Les Hamar parlent une langue omotique et seraient donc originaires du nord. Ils étaient également de très rudes clients, menés dans la guerre par une communauté de guerriers basée sur l'âge appelée «maza», rappelant les «moran» Masaï, ou les Impis Zoulous, qui n'étaient pas autorisés à se marier tant qu'ils n'avaient pas tué un homme ou un animal dangereux et portaient les cicatrices rituelles pour le prouver. Bien qu'ils n'avaient pas d'autorité centralisée, il y avait des «chefs» responsables de différentes fonctions, y compris militaires. Néanmoins, ils semblent surtout avoir essayé d'éviter le contact avec des expéditions d'exploration bien armées. Les Konso qui vivaient dans les collines plus à l'est, et les Aari au nord, sont aujourd'hui des peuples nombreux et importants, mais on en entend très peu parler de la part des visiteurs du XIXe siècle. Les Konso sont connus pour avoir donné asile à certains des Gabbra, une tribu d'élevage de chameaux liée aux Borana, après avoir perdu leur bétail à cause de la maladie et des raids éthiopiens dans les années 1890. Les Aari ont également beaucoup souffert de l’impérialisme de Menelik, mais ont parfois été contraints de nouer une alliance fragile avec les Ethiopiens. Disponibles
Caractéristiques
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