Rassembler la documentation nécessaire à ces centaines de listes d'armées a un coût. Merci de nous aider selon vos moyens. Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020 |
CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Liste Caf22 : Oromos (ou Gallas) de 1560 à 1850HistoriqueLes Oromos, que l'on connait aussi sous le nom de Gallas, sont peut-être originaires du nord du Borana ou du Balé, en tout cas du sud de l'Éthiopie. Ils entament au XVIe siècle une « migration pastorale » vers des territoires septentrionaux, facilitée par les ruptures occasionnées par les conquêtes de Ahmed Gragn. Au cours de ce processus, ils agglomèrent et acculturent les populations locales. Pasteurs nomades à l'origine, ils ont commencé leur expansion au début du 16ème
siècle, profitant des luttes incessantes entre les Chrétiens de l'Empire Abyssins et les musulmans
du Sultanat d'Adal pour mener des razzias dans ces Etats quand leurs armées étaient occupées
ailleurs. Au milieu du 16ème siècle, ils commencent à se sédentariser et à contrôler ds territoires toujours plus larges, soit en assimilant des clans alliés soit en chassant ou en réduisant en esclavage ceux qui leur résistent. Le Négus Negest Susenyos d'Abyssinie, que nous connaissons grâce aux témoignages portugais, parvint à les contenir, non sans mal, à l'extérieur de ses frontières. À la fin du XVIe siècle, deux grandes confédérations Oromo ont émergé: Afre et Sadaqa, qui se réfèrent respectivement à quatre et trois dans leur langue, Afre émergeant de quatre clans plus anciens et Sadaqa sur trois. Ces confédérations oromo étaient à l'origine situées dans le centre-sud de l'Éthiopie, plus précisément au nord-ouest de la région de Borena près du lac Abaya, mais ont commencé à se déplacer vers le nord au 16ème siècle dans ce qu'on appelle la «grande migration oromo». Durant tout le 17ème siècle, ils sont parfois allés avec le Royaume de Gondar, parfois en conflit avec lui. Le point de départ de la liste est la probable adoption d'une notable arme de cavalerie aux environs de 1560. Jusque là, le manque d'organisation centrale limitait les raids à une poignée de guerriers chassant les populations d'une zone avant d'y venir faire paître leur bétail, et se retirant en cas de résistance. Mais une fois ce tournant acquis, on peut parler de véritables batailles rangées entre eux et les royaumes chrétiens et musulmans. ArméeAvant même l'adoption de la cavalerie, les Oromos, qui combattaiat alors exclusivement à pied avec des lances, des casse-tête et des boucliers avaient une réputation de féroces guerriers. Une fois les chevaux et les mules adoptés, ils purent s'opposer aux forces de cavalerie de leurs voisins. Certes, leurs montures étaient considérées de moins bonne qualité au combat, mais leur endurance supérieure leur donnait un avantage stratégique dans la manoeuvre. A la fin du 16ème siècle ils adoptent de longs boucliers couvrant tout le corps, propres à supporter les terribles archers Elmaya de l'armée Ethiopienne. Avançant au combat dans un apparent désordre, ils étaient en réalité organisés en divisions et bataillons et ce désordre cachait en réalité une grande souplesse tactique. Ils pouvaient parfois inclure des guerriers des peuples soumis, sous leurs propres chefs. Comme mentionné plus haut, ils sont parfois engagés par l'armée Ethiopienne pour combattre les Sultanats musulmans. Dans ce cas, nos sourcs portugaises et Guèzes n'expliquent pas leurs succès à leur nombre ou à de meilleures armes. En effet, les armées des dissident chrétiens ou des voisins musulmans étaient tout aussi nombreuses et souvent équipées d'armes à feu., de casques et même de cottes de mailles. C'est donc uniquement à leur courage, leur entrainement e tleur détermination au combat que ces succès sont attribués. On relève des armées allant au moins juqu'à 12 000 guerriers en 1608, peut être plus.
Elles étaient habituellement organisées en 3 corps : Troupes Disponibles
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