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40 Armées Indispensables : de Qadesh à La Marne
T 1 : Armées Antiques et Médiévales
T1.1 : L'Europe
T1.2 : L'Asie
T1.3 : Le Reste
T 2 : Armées 1500-1700
T 3 : Armées 1700-1790
T 4 : Armées 1790-1850
T 5 : Armées 1850-1925
T 6 : Armées Imaginaires
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Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020

CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire-

- Les Armées du 18ème siècle -

Armée D26 : Prusse et Brandebourg (1700 à 1740)

Frédéric-Guillaume Ier (roi en Prusse), dit le Roi-Sergent

Histoire

Devenu roi à l'âge de 25 ans, Frédéric-Guillaume s'attache à redresser les finances de l'État, s'opposant à toute dépense superflue et imposant à lui-même et à sa cour une rigueur budgétaire qu'il jugeait nécessaire. Ainsi renvoie-t-il sans ménagement sa belle-mère, la reine Sophie-Louise de Mecklembourg-Schwerin, dans son pays d'origine. Il fait passer le nombre des charges de la cour de 142 à 47 et diminue de moitié les restantes. Il licencie les artistes de la Cour et les dépenses baissent de 80 % en une année. Il fait vendre tous les objets de luxe et les carrosses de son père, ainsi que les vins fins. Sur le plan économique, il adopte une politique mercantiliste, et créée en 1727 les premières chaires d'enseignement de Polizeiwissenschaft (« science de la police »), relatives à l'administration de l'État au sens large (et non à la simple prévention et répression des crimes et délits).

En 1731-1732, l'expulsion des protestants de Salzbourg, chassés par leur prince-archevêque, lui donne l'occasion d'accueillir 17 000 réfugiés qui viennent repeupler la Prusse-Orientale.

Il possède une expérience militaire non négligeable, ayant suivi son père pendant de nombreuses années. Pendant la Guerre de succession d'Espagne, la Prusse est l'alliée de l'Autriche. Le prince héritier, âgé de 20 ans, combat aux Pays-Bas sous les ordres du prince Eugène et participe directement à la bataille de Malplaquet en 1709.

Il renforce considérablement l'armée prussienne, qui passe de 40 000 à 83 000 hommes à la fin de son règne, et en lui donnant une place prépondérante dans la société, modelant ainsi une Prusse militariste dont la réputation de discipline, d'organisation et de rigueur persiste aujourd'hui3 mais nuit aussi à sa réputation.

Chérissant son armée par-dessus tout, il recrute dans toute l'Europe des hommes de grande taille pour les incorporer dans sa garde personnelle, les fameux « Lange Kerls » (les « géants » ou les « grands gaillards »).

Ayant fait de l'armée prussienne une des plus puissantes d'Europe, il ne la fait pourtant combattre qu'une seule fois, lors de la grande guerre du Nord. Son intérêt pour la chose militaire lui vaut ainsi le surnom de « Roi-Sergent » (der Soldatenkönig en allemand, littéralement « le Roi des Soldats », souvent traduit en français par « le Roi-Soldat ») donné par George II de Grande-Bretagne, son cousin et beau-frère.
Qualifié de plus grand roi intérieur de la Prusse, le bilan de sa politique extérieure n'est pourtant pas négligeable, surtout en termes de gains territoriaux qui se font dès le début de son règne. Ensuite, il est très prudent, refusant de servir d'allié de circonstance aux quadrilleurs (les quatre grandes puissances européennes). Il reste un bon sujet de l'empereur Charles VI, mais est mal récompensé de sa fidélité. Il refuse d'engager sa belle armée. « Le roi de Prusse n'est un loup que dans sa bergerie » disait-on.

Dès le début de son règne, il rompt l'alliance avec l'Autriche et signe un traité à Utrecht lui permettant d'être tranquille à l'ouest et de se consacrer à la Baltique. La Suède est dans un moment critique de son histoire : après la défaite de Poltava, le roi Charles XII s'est réfugié en Turquie, laissant la défense du royaume à ses généraux. Plusieurs places tombent. Le retour du roi Charles ravive la coalition contre la Suède et aboutit à la défaite de celle-ci. La paix russo-suédoise de Nystad confirme les pertes suédoises : par le traité de Stockholm de février 1720, la Suède abandonne effectivement à la Prusse une partie de la Poméranie suédoise avec le port maritime de Stettin. La libre navigation sur l’Oder est enfin promulguée ; la Prusse verse néanmoins deux millions de thalers à la Suède (voir guerre du Nord).

Ayant étendu ses possessions au nord, Frédéric-Guillaume veut acquérir les duchés de Berg et Juliers. Il s'allie en 1725 avec la France et l'Angleterre par le traité de Herrenhausen, mais se retourne aussitôt vers l'Autriche qui lui promet les duchés, en échange du soutien de la Prusse à la Pragmatique Sanction. Il reste le féal de l'empereur Charles VI et malgré une aide militaire de la Prusse à celui-ci, les duchés de Berg et Juliers ne lui appartiennent toujours pas. Humilié, Frédéric-Guillaume en veut surtout à l'Autriche et refuse d'aider celle-ci dans sa guerre contre les Turcs. Il se rapproche finalement de la France par le traité de la Haye (1739) : « Voici celui qui me vengera » aurait-il dit en désignant son fils quelques mois avant sa mort.

Armée

Frédéric-Guillaume Ier avait initié ses innovations militaires dans son régiment Kronprinz pendant la guerre de Succession d'Espagne. Son ami, Léopold, prince d'Anhalt-Dessau, servait comme sergent-instructeur royal de l'armée prussienne. Léopold introduisit la baguette en acier, augmentant la puissance de feu prussienne, et la marche lente, ou pas de l'oie. Le nouveau roi entrainait sans cesse l'armée, focalisant sur la vitesse de tir de leurs mousquets à platine à silex et la formation à la manœuvrabilité. Ces changements donnèrent à l'armée flexibilité, précision, et une puissance de feu inégalée à cette époque. Grâce à l'entrainement et à la baguette d'acier, chaque soldat devait tirer six fois en une minute, trois fois plus que toute autre armée.

Les punitions, comme les baguettes, étaient draconiennes et malgré la menace d'une pendaison, beaucoup de soldats désertaient quand ils le pouvaient. Les uniformes et l’armement furent standardisés. Les nattes et, pour les régiments qui les arboraient, les moustaches devaient avoir une longueur réglementaire ; les soldats qui ne pouvaient porter les barbes ou moustaches requises devaient en peindre une imitation sur leurs visages.

Frédéric-Guillaume Ier ramena la taille de la garde royale de Frédéric à un simple régiment, y affecta des soldats à la taille plus élevée que la moyenne, les « Géants de Potsdam », et la finança sur ses fonds. La cavalerie fut réorganisée en 55 escadrons de 150 chevaux; l'infanterie comportait 50 bataillons (25 régiments); et l'artillerie réunit deux bataillons. Ces changements lui permirent d’accroître ses forces de 39 à 45 000 hommes et à la fin de son règne, l'armée avait doublé d'effectif. Le Commissariat Général à la guerre, responsable de l'armée et des subsistances, fut protégé des interférences des États et placé strictement sous le contrôle des officiels nommés par le roi.

Frédéric-Guillaume Ier restreignit l'enrôlement dans le corps des officiers aux Allemands et obligea les Junkers, c'est-à-dire l'aristocratie prussienne, à servir dans l'armée. Bien qu'ayant été réticents à entrer dans l'armée, les nobles virent finalement dans le corps des officiers leur carrière naturelle. Jusqu'en 1730, les soldats du rang provenaient essentiellement de la paysannerie recrutés ou enrôlés de force en Brandebourg-Prusse, conduisant nombre d'entre eux à fuir dans les pays voisins. Afin d'éviter cela, Frédéric divisa la Prusse en cantons régimentaires. Chaque jeune homme devait servir comme soldat dans ces districts trois mois par an. Cela satisfaisait les besoins ruraux et ajoutait des troupes supplémentaires pour accroitre les rangs des troupes régulières.

Le Directoire Général que mit en place Frédéric-guillaume pendant son règne poursuivit l'évolution absolutiste qu'avait lancée son grand-père et accrut la collecte des impôts en forte croissance nécessaire à l'expansion militaire. La classe moyenne des villes fut sollicitée pour héberger les soldats et s'enrôler dans l'administration. Du fait que l'octroi s'appliquait seulement dans les villes, le roi était réticent à engager des guerres, car le déploiement de ces forces onéreuses dans des pays étrangers l'aurait privé de taxes provenant des forces territoriales basées dans les villes.

À la fin de son règne, la Prusse disposait de la quatrième plus grande armée du continent (60 000 soldats), mais avec seulement la douzième population (2,5 millions). Cette armée mobilisait cinq millions de thalers (sur un total de budget de sept millions).
L'infanterie compte 27 régiments d'Infanterie numérotés de 1 à 27 plus 5 bataillons de grenadiers réunis. Le 6ème régiment ex-Kronprinz devient la Garde de Grenadiers, les fameux "Géants" de Frédéric-Guillaume.
Les Dragons sont représentés par les régiments de cavalerie 4,7, 11 et 12, plus les 1er et 3eme régiments de Dragons (le second constitué de Grenadiers à cheval)
La cavalerie compte 11 régiments de cuirassiers, 9 numérotés de 1 à 13 (sauf ceux réservés aux Dragons), plus deux autres. le 3ème régiment constitue la Leibgarde, le 13ème la garde de Trabant

Troupes Disponibles

Nom

Min

Max

Description en Français

English Description

3eme et 13eme Régiment de Cavalerie

0

16

Cavalerie, Mousqueton à silex, Arme de poing, Vétérans, Enthousiastes

Cavalry, Flint cavalry gun, Side Arm, Veteran, Enthousiasts

Cuirassiers

16

72

Cavalerie, Mousqueton à silex, Arme de poing, Hésitants

Cavalry, Flint cavalry gun, Side Arm, Wavering

Dragons

8

40

Infanterie montée , Fusil de dragon à silex, Baïonnettes,

Order Mounted Infantry, Dragoon flintlock, Bayonet,

Grenadiers à Cheval

0

8

Infanterie montée , Fusil de dragon à silex, Baïonnettes,

Order Mounted Infantry, Dragoon flintlock, Bayonet,

Leibgarde (IR #6 ou « Géants de Postdam")

0

8

Infanterie Ordre serré, Fusil à pierre, Baïonnettes, Vétérans, Enthousiastes

Close order Infantry, Smoothbore musket, Bayonet, Veteran, Enthousiasts

Régiments de Mousquetaires

32

208

Infanterie Ordre serré, Fusil à pierre, Baïonnettes,

Close order Infantry, Smoothbore musket, Bayonet,

Grenadiers réunis

8

32

Infanterie Ordre serré, Fusil à pierre, Baïonnettes, Vétérans,

Close order Infantry, Smoothbore musket, Bayonet, Veteran,

Jâgers

8

40

Infanterie Ordre dispersé, Fusil rayé à silex, Dague, Tireurs entrainés

Open order Infantry, Muzzle loading rifle, Knife, Shooters

artillerie de Campagne

0

8

Servant d'artillerie à pied , Canon de 8 à 11 livres, Arme de poing,

Foot Artilery crew, 8 to 11 Pnd Gun, Side arm,

Artillerie de Bataillon

2

16

Servant d'artillerie à pied , Canon 4 à 7 livres, Arme de poing,

Foot Artilery crew, 4 to 7 Pnd Gun, Side arm,

Les proportions indiquées forment des bataillons d'infanterie et des régiments de cavalerie à 8 figurines. Vous pouvez y déroger selon le scénario. Il est conseillé aux joueurs de s'inspirer des ordres de bataille historiques que l'on trouve facilement sur le net, notamment sur le site Le Jeu D'Histoire

Caractéristiques

Troupes

Min

Max

Type

Ord

Cui

Bou

Vies

Act

Red

Piv

Ent

Mor

Arme de Tir

Port

Fact

T/Tour

T/Fig

Notes Tir

Arme de mêlée

Fac

RS

C/Fig

Notes C&C

Spécial

3eme et 13eme Régiment de Cavalerie

0

16

MCM

OM

0

0

1

4

5

1

V

E

Mousqueton à silex

3

5

2

1

Tir monté= -1 tir/tour - Ignore armure

Arme de poing

5

0

1

-

/ /

Cuirassiers

16

72

MCM

OM

0

0

1

4

5

1

N

H

Mousqueton à silex

3

5

2

1

Tir monté= -1 tir/tour - Ignore armure

Arme de poing

5

0

1

-

/ /

Dragons

8

40

ICM

OM

0

0

1

3

3

3

N

M

Fusil de dragon à silex

4

5

2

1

Tir monté= -1 portée / -1 tir/tour - Ignore armure

Baïonnettes

5

1

1

-

/ /

Grenadiers à Cheval

0

8

ICM

OM

0

0

1

3

3

3

N

M

Fusil de dragon à silex

4

5

2

1

Tir monté= -1 portée / -1 tir/tour - Ignore armure

Baïonnettes

5

1

1

-

/ /

Leibgarde (IR #6 ou « Géants de Postdam")

0

8

IPS

OS

0

0

1

2

3

3

V

E

Fusil à pierre (SBMLM)

4

5

2

1

Ignore armure

Baïonnettes

5

1

1

-

/ /

Régiments de Mousquetaires

36

172

IPS

OS

0

0

1

2

3

3

N

M

Fusil à pierre (SBMLM)

4

5

2

1

Ignore armure

Baïonnettes

5

1

1

-

/ /

Grenadiers réunis

8

32

IPS

OM

0

0

1

3

4

2

V

M

Fusil à pierre (SBMLM)

4

5

2

1

Ignore armure

Baïonnettes

5

1

1

-

/ /

Jâgers

8

40

IPD

OD

0

0

1

3

4

2

N

M

Fusil rayé à silex

5

4

1

1

Ignore armure

Dague

6

0

1

-

/ / Tireurs entrainés

artillerie de Campagne

0

8

SAP

OM

0

0

1

2

1

5

N

M

Canon de 8 à 11 livres

10

4

1

2

Ignore armure

Arme de poing

5

0

1

-

/ /

Artillerie de Bataillon

2

16

SAP

OM

0

0

1

2

1

5

N

M

Canon 4 à 7 livres

8

5

2

2

Ignore armure

Arme de poing

5

0

1

-

/ /

Les minima sont donnés pour des armées d'environ 1000 points, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser.

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