|
CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire- Armée 163 - Péonie (512 à 274 avant JC.)
Elle correspond donc à une région du nord de la Grèce, à l'essentiel de la République de Macédoine du Nord et à une petite partie de l'ouest de la Bulgarie. La Péonie est limitée au sud par le Royaume de Macédoine qui correspond à la Macédoine grecque, au nord par la Dardanie, dans l'actuel Kosovo, à l'est par la Thrace et à l'ouest par l'Illyrie. Les Péoniens seraient soit d'origine thrace, soit d'origine thraco-illyrienne. Homère cite leur fleuve principal, l'Axios, ancien nom du Vardar. Leur langue est probablement proche des langues illyriennes et thraces. Selon Hérodote, ils seraient des colons de Troie et descendant de Teucros à l'époque du roi perse Darius, vers le VIe siècle av. J.-C. ou Ve siècle av. J.-C., quoi qu'il en soit bien après la guerre de Troie, et Homère parle dans l’Iliade de Péoniens luttant dans la vallée du Vardar aux côtés des Troiens, mais sans mentionner s'ils font partie du même peuple. Après avoir cité les deux chefs Péoniens Pyrechmès et Astéropée, Homère représente les troupes aussi habiles au tir à l'arc qu'en guerriers sur un char ou bien seulement montent-ils à cheval. Dans la mythologie, l'auteur douteux Darès de Phrygie dit que le roi de Troie, Priam, redressant sa ville après l'assaut d'Héraclès et la mort de son père Laomédon, fait appel à des soldats Péoniens chez qui il envoie son fils Hector dans l'intention de renforcer son armée. Il embarque ces hommes sur une flotte pour la Grèce pour y mener la guerre et se venger avant la guerre de Troie. Au commencement, la capitale des rois de Péonie est Bylazora, ville mythique située à l'emplacement de l'actuelle Vélès ; par la suite, c'est Stobi qui devient la capitale. Constituée en royaume sur le modèle grec durant l'époque archaïque, la Péonie parvient à résister à l'expansion perse durant les guerres médiques, alors que d'autres peuples voisins (les Bottiéens, les Édones et les Pières) ont dû accepter la domination achéménide. La Péonie a été conquise par les Macédoniens sous le règne de Philippe II au milieu du IVe siècle av. J.-C. en étant annexée à la Haute-Macédoine. Des cavaliers et tirailleurs péoniens, dont les redoutables javeliniers agrianes, se sont illustrées dans l'armée d'Alexandre le Grand. On sait peu de choses sur leurs manières et leurs coutumes. Ils ont adopté le culte de Dionysos, connu parmi eux sous le nom de Dyalus ou Dryalus, et Herodote mentionne que les femmes thraces et paéoniennes ont offert des sacrifices à la reine Artémis (probablement Bendis). Ils adoraient le soleil sous la forme d'un petit disque rond fixé au sommet d'un poteau. Un passage d'Athénée semble indiquer l'affinité de leur langue avec le Mysien. Ils buvauent de la bière d'orge et diverses décoctions faites à partir de plantes et d'herbes. Le pays était riche en or et en une sorte de bois bitumineux (ou de pierre, qui s'enflamme au contact de l'eau) appelé tanrivoc (ou tsarivos). Les rares vestiges de la langue paeonienne ne permettent pas de porter un jugement ferme. D'un côté, Wilhelm Tomaschek et Paul Kretschmer, qui prétendent appartenir à la famille illyrienne, et de l'autre Dimitar Decev, qui revendique des affinités avec Thrace. D'autre part, les rois paeoniens ont émis des pièces de monnaie à partir de l'époque de Philippe II de Macédoine, portant leurs noms écrits en pur grec. Tous les noms des rois paeoniens qui nous sont parvenus sont, en fait, explicables et clairement liés au grec (Agis, Ariston, Audoleon, Lycceius, etc.), fait qui, selon Irwin L. Merker, remet en question les théories des connexions illyriennes et thraces.Les femmes étaient célèbres pour leur artisanat. A ce propos, Hérodote raconte l'histoire que Darius, ayant vu à Sardes une belle femme paeonienne portant un pichet sur la tête, conduisant un cheval à boire et filant du lin, tout en même temps, se demanda qui elle était. Ayant été informé qu'elle était une Péonienne, il envoya des instructions à Megabaze, commandant en Thrace, de déporter sans délai deux tribus de la nation vers l'Asie. Une inscription, découverte en 1877 à Olympie sur la base d'une statue, indique qu'elle a été érigée par la communauté des Péoniens en l'honneur de leur roi et fondateur Dropion. Un autre roi, dont le nom apparaît comme Lyppeius sur un fragment d'une inscription trouvée à Athènes relative à un traité d'alliance, est sans doute identique au Lycceius ou Lycpeius des monnaies paeoniennes.
Les minima sont donnés pour des armées d'environ 1000 points, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser. |
=======================================================================================
Liste 163 Péonie (512 à 284 avant J-C)
Min | Max | Nom | Type | Moral | Armes |
1 | 5 | Généraux | LC | Irr | J |
12 | 48 | Cavalerie | LC | Irr C | J |
0 | 30 | Hypaspistes | LMI | Irr C | LL, J, B |
120 | 700 | Guerriers | LI ou LMI | Irr C | J, B |
6 | 24 | Frondeurs | LI | Irr C | FR |
6 | 24 | Archers | LI | Irr C | A |
32 | 100 | Levées | LI ou LMI | Irr D | J, B |
0 | 8 | Chiens de guerre | CG | Irr A | 1AP |
Si votre règle ne prévoit pas les chiens de guerre comptez les comme LMI, Irr A se déplaçant et désorganisant comme des MCm |
alliés possibles |
Illyrien en 356 |
Macédonien en 310 |