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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire - Les Armées de l'Italie Antique -
À partir de l'époque hellénistique, les cités étrusques, qui ont déjà connu de multiples revers militaires et géopolitiques lors de la période précédente, sont en proie à un déclin inexorable à la fois culturel, économique et géostratégique. Ils n'arrivent pas à opposer un front commun aux Romains. Pire encore, à l'intérieur même de leurs cités, des conflits sociaux opposent les aristocrates à la masse des couches les plus pauvres. Les premiers n'hésitent pas alors à solliciter l'intervention des Romains, comme c'est le cas à Arezzo en 302 av. J.-C.. Seule une alliance avec d'autres peuples menacés d'absorption par le puissant voisin romain semble encore offrir aux dernières cités libres l’opportunité de se soustraire à l'expansionnisme romain. Au cours de la troisième guerre samnite, en 295 av. J.-C., les Étrusques entrent dans une coalition comprenant les Ombriens, les Gaulois cisalpins et les Samnites. Avant la bataille de Sentinum, les Étrusques, ayant appris que les Romains ravagent le territoire de Clusium, rentrent chez eux. En leur absence, les légions romaines battent les Samnites et les Gaulois au terme d'un combat acharné. L'armée romaine se retourne ensuite contre les Étrusques, qui sont battus près de Volterra. Malgré la débâcle subie par l'armée étrusque, un dernier sursaut survient en 284 av. J.-C., lors d'une offensive des armées romaines commandées par Lucius Metellus. Ces dernières sont battues au bas de la citadelle fortifiée d'Arezzo. Cette période de l'histoire étrusque trouve son épilogue lors de l'expédition de Pyrrhus en Italie, en réponse à l'appel de la cité grecque de Tarente (282 av. J.-C.). Le roi d'Épire, menant une politique faite de traités et d'alliances multiples avec les cités d'Étrurie, gréco-italiotes et italiques, vient secourir Tarente. Cette manœuvre éveille l'espoir des populations de Vulci et de Volsinies de se soustraire à la main-mise romaine. Toutefois, le cours des événements ne s'oriente pas dans cette direction : Pyrrhus Ier, quoique victorieux des troupes romaines à Heraclea en Lucanie, ne parvient pas à faire sa liaison avec les deux cités étrusques. Ces dernières, prises en étau, se voient contraintes d'abdiquer face à la puissance romaine et, in fine, valident un traité d'alliance avec le pouvoir romain. De surcroît, cette paix est défavorable pour Vulci et Volsinies. En 279 av. J.-C., Pyrrhus, après avoir conclu sur une victoire difficile la bataille d'Ausculum, se replie plus au sud. Le souverain d'Épire, toujours appuyé, entre autres, par les villes étrusques revient à nouveau à la charge en 275 av. J.-C. où il est définitivement battu par les Romains. À partir de cet événement, le dernier obstacle venu d'Épire écarté, Rome a désormais les mains libres pour achever la conquête de l'Étrurie. En 294 av. J.-C., la cité de Roselle est détruite et sa population décimée, Volsinies, Pérouse et Arezzo se soumettent alors à Rome. Point d'orgue de ce processus, en 264 av. J.-C. Rome s'empare de la capitale religieuse et politique des peuples étrusques, Velzna. En 241 av. J.-C., la cité de Falerii, traditionnelle alliée de l'Étrurie, effectue une ultime tentative de rébellion vis-à-vis de Rome. La ville est rasée et ses habitants déportés vers un site offrant moins de protection, appelé Falerii Novi. Pendant les quatre décennies suivantes, Rome accélère sa politique de grands travaux visant à mailler l'ensemble des territoires italiens conquis. À la fin des années 220 av. J.-C., toutes les terres étrusques sont dotées de routes d'acheminement civiles et commerciales comme la Via Aurelia fondée en 241 av. J.-C., longeant la côte et reliant entre elles une série de colonies, dont Pyrgi ; la via Flaminia, fondée en 238 av. J.-C., qui épouse une ligne reliant les côtes de l'Adriatique à celles de la mer Tyrrhénienne sur un axe sud-ouest/nord-est ; et la via Cassia, se développant sur un tracé d'axe nord-sud, et partant approximativement de Veis pour rejoindre Luna. Au cours du printemps de l'an 217 av. J.-C., en pleine guerre punique, après avoir traversé le Sud de la Gaule et le massif alpin, les troupes carthaginoises conduites par Hannibal (247 - 181 av. J.-C.) débouchent en Étrurie où elles se livrent à des ravages que ne peut ignorer l'armée romaine. Après la bataille du lac Trasimène où les Romains subissent une lourde défaite, contrairement aux Gaulois qui se rallient à Hannibal, seuls quelques Étrusques rejoignent les forces carthaginoises. À la fin de la deuxième guerre punique, les populations d'Étrurie, bien que « fidèles » à leur culture, apparaissent de plus en plus romanisées. En 205 av. J.-C., alors que le consul Publius Cornelius Scipio (236 - 183 av. J.-C.), après s'être emparé de Locres, prépare son expédition en Afrique, il reçoit l'aide, probablement forcée, des Étrusques, tant en vivres, en équipement et en navires de guerre. Ces faits tendent par conséquent à confirmer que les Étrusques subissent une lente et irréversible intégration au sein de la République romaine. Troupes Disponibles
Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
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