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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Armée 212 : Pyrrhus en Italie (280 à 272 avant J-C)
Son règne est bien connu grâce à Plutarque qui a rédigé une Vie de Pyrrhus, avec notamment pour source les propres Mémoires de Pyrrhus ; il y est mis en parallèle avec le général romain Marius. Les batailles qu'il a livrées contre les Romains sont à l'origine de l'expression « victoire à la Pyrrhus » qui désigne une victoire très coûteuse. En 281 av. J.-C., la cité de Tarente, menacée par Rome, demande l'aide de Pyrrhus.L'appel des Tarentins fournit à Pyrrhus un prétexte pour intervenir en Grande-Grèce, sachant qu'il aurait manifesté l'ambition de s'implanter durablement en Sicile, le fils qu'il a eu de Lanassa, Alexandre II, étant le descendant d'Agathocle de Syracuse. Pyrrhus procède alors aux préparatifs militaires. Après avoir entraîné les contingents épirotes et les effectifs macédoniens prêtés par Ptolémée Kéraunos, il réquisitionne auprès de Corcyre les navires de guerre et de transport pour la traversée vers Brindes par le canal d'Otrante. Il peut alors compter sur une armée considérable : 3 000 cavaliers, 20 000 fantassins, 2 000 archers, 500 frondeurs et 50 éléphants en plus des 3 000 hommes déjà envoyés en Italie. Il définit les conditions diplomatiques de son alliance avec une députation de Tarentins, exigeant d'eux l'occupation de leur citadelle ; et il dépêche Cinéas, son ambassadeur, à Tarente, pour que son éloquence leur fasse accepter cette occupation. Il obtient des vaisseaux d’Antigone II Gonatas et de l'argent d’Antiochos Ier. Il consulte l’oracle de Delphes qui lui donne une réponse apparemment encourageante, mais en réalité ambiguë : « Je dis, Éacide, que tu peux vaincre les Romains. » ou l'inverse : « Je dis, Éacide, que les Romains peuvent te vaincre ». Il débarque en Italie en mai 280, et aussitôt, enrôle de jeunes Tarentins, ferme le gymnase et le théâtre de la cité, interdit les banquets et lève des taxes très impopulaires après avoir fait dévaluer le statère. Aux abords du golfe de Tarente, sur la plaine côtière, Pyrrhus engage la bataille contre les quatre
légions romaines conduites par le consul Publius Valerius Laevinus. La bataille d'Héraclée
à la fin de l'été 280 donne lieu à des corps à corps acharnés avec, de
part et d’autre, de nombreux reculs et des reprises ; sous la charge des éléphants qui terrorisent
les Romains et de la cavalerie thessalienne de Pyrrhus, le front romain est finalement enfoncé et entraîne
une débâcle dans la panique. Les Romains ont à déplorer 7 000 morts et une foule de
prisonniers ; Pyrrhus a lui perdu environ 4 000 soldats. La victoire qu'il remporte sur les Romains paraît
un instant lui donner raison ; deux cités grecques se rangent à ses côtés : Crotone
fait défection et Locres (en Calabre) chasse une garnison romaine. Pressé d'en finir avec les Romains,
Pyrrhus passe l'hiver en Campanie et prépare une deuxième campagne avec des levées de troupes
chez les alliés des Tarentins. Les tribus italiotes, dont les Lucaniens, les Bruttiens et les Messapes,
ne paraissent en effet s'être joints à lui qu'après ses premiers succès contre les Romains. À la fin de l’automne 279 av. J.-C., les cités grecques de Syracuse, Agrigente et Leontinoi en Sicile demandent à Pyrrhus de venir chasser les Carthaginois de l'île. Pyrrhus décide de ne point abandonner ses positions en Italie méridionale. Il choisit donc de passer en Sicile, en donnant l’assurance aux Tarentins d’un retour triomphal. Il laisse à Tarente le meilleur de ses lieutenants, Milon, et confie son fils Alexandre II aux Grecs de Locres. À la fin de l’été 278, il fait voile de Tarente vers Locres et débarque sans encombre à Tauromenion. Son armée ne comprend alors, outre les éléphants, que 8 000 fantassins et environ 1 000 cavaliers, Pyrrhus comptant sur les Siciliens pour renforcer ses propres troupes. Depuis le printemps 278, les Carthaginois ont commencé à encercler Syracuse, bloquée par mer et par terre, tandis que leurs alliés, les Mamertins, tiennent Messine, et que les Campaniens occupent Rhegium. Pyrrhus est accueilli chaleureusement par le tyran de Tauromenion, Tyndarion, qui lui accorde un premier contingent de soldats. À l’annonce de son approche, les Carthaginois et leurs mercenaires abandonnent Syracuse qui se trouve libérée sans coup férir. Les chefs de la ville, Thoinon et Sostratos remettent à Pyrrhus l’île d'Ortygie et le reste de Syracuse. Aussitôt, Catane, Leontinoi et Agrigente qui attendent leur délivrance, se soumettent, apportant à Pyrrhus un renfort de soldats, de marins et de vaisseaux. Le fait que Pyrrhus a été proclamé « roi de Sicile », semble douteux, les cités grecques le considérant plutôt comme un hégémon. Il lutte contre les Carthaginois durant 3 ans, mais pendant ce temps là, les Romains en profitent pour soumettre le Sud de l'Italie. Tentant de se replier sur le Continent, il est sévèrement battu par la flotte carthaginoise dans le détroit de Messine. Pendant que Pyrrhus a combattu en Sicile contre les Carthaginois, les Romains ont eu le temps de se constituer une nouvelle armée et de gagner toujours des territoires au détriment des Bruttiens, des Lucaniens et des Tarentins. Les Romains ont même pénétré en Lucanie sous les ordres du consul Cornelius Lentulus Caudinus, tandis que le second consul, Curius Dentatus, s’avance à travers le Samnium pour barrer la route à Pyrrhus. Celui-ci lance un appel à l’aide militaire et financière auprès d'Antigone II Gonatas qui n'y répond pas. Il sollicite aussi en vain l'aide de Ptolémée II et d'Antiochos. Malgré son infériorité numérique, Pyrrhus attaque l'armée romaine retranchée sur une éminence. Pyrrhus est finalement vaincu à la bataille de Beneventum (été 275). Repoussé par les Carthaginois, désavoué par les Grecs de Sicile et battu par les Romains, il décide alors, à l’automne 275, de mettre fin à sa campagne en Italie et retourne en Épire en abandonnant toutes ses conquêtes. Il ne ramène avec lui que 8 000 fantassins, 500 cavaliers et ce qui lui reste de ses éléphants de guerre. Il laisse cependant en Italie son fils Hélénos et à Tarente, son lieutenant Milon.
Troupes Disponibles
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Liste 212 Epire sous Pyrrhus (300 à 272 avant J-C)
Min | Max | Nom | Type | Moral | Armes |
1 | 1 | Général en chef | HC | Reg | L |
1 | 2 | Général | HC | Reg | L |
5 | 12 | Cavaliers Macédoniens | HC | Reg B | L |
0 | 6 | Cavaliers Grecs | HC | Reg C | J |
8 | 16 | Cav. légers Grecs, Paioniens ou Thraces | LC | Irr C | J |
40 | 96 | Phalangites Macédoniens ou Thraces | MI | Reg C | P, B |
0 | 48 | passer des Phalangites en Reg B | |||
0 | 96 | passer des Phalangites en HI | |||
0 | 24 | Peltastes mercenaires | LMI | Reg C | J, B |
0 | 24 | donner une LL à des peltastes | |||
0 | 48 | Hoplites sujets Grecs | MI | Reg D | LL, B |
0 | 12 | passer les sujets en Mercenaires | |||
0 | 12 | Archers ou Frondeurs Mercenaires | LI | Reg C | FR, B ou A ou A, B |
0 | 12 | Javeliniers Mercenaires | LI | Reg C | J, B |
30 | 80 | Peltastes Thraces | LMI | Irr C | J, B |
0 | 40 | remplacer le J des Thraces par une LL | |||
0 | 80 | donner une A2M à des Thraces LMI, J | |||
0 | 8 | Javeliniers Thraces | LI | Irr C | J, B |
0 | 8 | Archers ou Frondeurs Thraces | LI | Irr C | FR, B ou A |
0 | 12 | Illyriens | LMI | Irr C | J, B |
0 | 12 | donner la LL à des Illyriens | |||
0 | 6 | Artilleurs | AM | Reg C | ART |
Option après 288
Min | Max | Nom | Type | Moral | Armes |
18 | 36 | Lyciens ou autres Asiatiques | LMI | Irr D | J, B |
0 | 1 | Elephants | EL | Irr C | 1com J+1com P |
Alliés possibles |
Thraces |
Séleucos |
Cassandre |