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! L'autre Jeu d'Histoire Liste 336 : Byzantins de Morée (1262 à 1460)Le despotat de Morée était une province de l'Empire byzantin, puis un État grec plus ou moins dépendant de cet Empire, État fondé au milieu du XIVe siècle dans la péninsule du Péloponnèse, ayant pour capitale la cité de Mistra près de l'ancienne Sparte. La taille de son territoire a varié au cours de son existence, mais a fini par inclure presque toute la péninsule. Le territoire était généralement dirigé par un ou plusieurs fils de l’empereur byzantin contemporain, voire à un membre de la famille impériale à qui on donnait le titre de despote. Le terme de « despotat » est formé sur celui de despote. Son équivalent le plus proche est prince, un despotat correspondant donc à une principauté. Le nom de « Morée » vient du grec Morea, mot d'étymologie incertaine, peut-être en rapport avec la ressemblance entre la carte du Péloponnèse et la feuille du mûrier (ou celle du platane). L'armée de Constantinople dans le sud, devint peu à peu indépendante. C'était une armée semi-permanente consistant essentiellement en garnisons et en troupes levées dans les pronoia, des stratotai d'une valeur souvent douteuse et des levées paysannes. On trouve aussi des montagnards un peu pillards comme les Melingoi et les Tzakones et des marins un peu pirates comme les Maniates. L'appui étranger consiste en Albanais, surtout cavaliers, et en quelques chevaliers occidentaux, dont 300 chevaliers bourguignons arrivés en 1445 et considérés comme un appoint considérable. À l'image de l'Empire byzantin, l'armée est un élément majeur de l'histoire du despotat qui doit lutter contre de nombreux adversaires qu'ils soient Francs, Ottomans ou encore Italiens. Lors des premières années suivant la reconquête d'une partie du Péloponnèse par Michel VIII Paléologue, les corps expéditionnaires byzantins sont composés principalement de mercenaires. Il en est ainsi de l'armée de Constantin Paléologue par exemple. Toutefois, face à l'enlisement du conflit contre la principauté d'Achaïe, le recrutement devient de plus en plus local. Dès 1320, une chronique parle d'une armée locale de 36 000 hommes. Si ce nombre est grossièrement exagéré, il atteste de l'existence d'une armée propre au despotat. Toutefois, le tournant intervient en 1355 avec la déposition de Jean VI Cantacuzène après une longue guerre civile. Les liens entre l'Empire byzantin et le Péloponnèse se trouvent dès lors considérablement amoindris jusqu'aux années 1380 car Manuel Cantacuzène, le fils de Jean VI, parvient à conserver le contrôle de la province. Or, à cette date, l'Empire byzantin est devenu trop faible pour parvenir à assurer la défense de la province de Morée, contraignant celle-ci à se défendre par elle-même. Ainsi, Théodore Ier doit prendre de lui-même le contrôle de la péninsule et fait appel pour cela à l'aide des Turcs. En plus de cet isolement de plus en plus grand, la colonisation albanaise est un autre facteur favorisant l'entretien d'une armée locale. En effet, les Albanais deviennent des recrues idéales qui permettent à Théodore de mater la résistance de l'aristocratie et de combattre les Francs d'Achaïe. Il est difficile d'évaluer les effectifs de l'armée de Théodore mais selon Nicolas de Martoni, un Italien de passage dans la région en 1394-1395, il semble qu'elle ait été forte de 20 000 hommes lors du siège de Corinthe. En 1437, un auteur inconnu affirme que le despotat de Morée peut lever une armée de 50 000 cavaliers sans parler de l'infanterie. Jean Torzelo parle d'une armée de 15 000 hommes en 1439 et Doukas porte ce chiffre à 60 000 quand il décrit la défense de l'isthme de Corinthe. Quant au mode de fonctionnement de cette armée, il est incertain mais il est fort probable qu'il repose sur le vasselage, chaque domaine fournissant ses soldats. Le désavantage de ce système réside dans l'absence de toute armée permanente, trop chère à entretenir. Cet aspect est vigoureusement dénoncé par Gemiste Pléthon. Il défend l'idée d'une milice grecque régulière. Pour en revenir à l'armée du despotat, Zakythinos défend la thèse d'une armée à l'organisation rudimentaire et ne parvenant pas à se dégager du poids de traditions surannées. Le despote de Morée est le commandant suprême de l'armée et dirige parfois celle-ci comme Constantin lors de la défense de l'Hexamilion contre les Turcs en 1446. Lors des rares fois où l'empereur se rend en Morée, il dirige naturellement l'armée. En matière de stratégie, les dirigeants du despotat se bornent à barrer l'isthme de Corinthe pour isoler le Péloponnèse des forces turques. Le premier à remettre à l'ordre du jour l'entretien de l'Hexamilion est Théodore Ier mais il faut attendre 1415 pour que le rempart long de plus de 7 kilomètres soit reconstruit. L'érection de cette fortification apparaît comme nécessaire dans la perspective de la création d'un réduit grec contre l'envahisseur ottoman. Toutefois, dès 1423, les Ottomans détruisent l'Hexamilion et il faut attendre 1443 pour que Constantin le remette en état pour une période de trois ans, date à laquelle il est de nouveau détruit. L'inefficacité apparente de cette construction tient aux insuffisances de l'armée moréote qui semble complètement absente lors de la première destruction du rempart par les Ottomans en 1423. En 1446, une trahison des Albanais serait à l'origine de la victoire ottomane. Troupes Disponibles
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Liste 336 : Byzance de Morée : 1262 ap.JC - 1460 ap.JC
C'est l'armée de Constantinople dans le sud, qui devint peu à peu indépendante. C'était
une armée semi-permanente consistant essentiellement en garnisons et en troupes levées dans les pronoia,
des stratotai d'une valeur souvent douteuse et des levées paysannes. On trouve aussi des montagnards un
peu pillards comme les Melingoi et les Tzakones et des marins un peu pirates comme les Maniates. L'appui étranger
consiste en Albanais, surtout cavaliers, quelques turcs ennemis des ottomans et en quelques chevaliers occidentaux,
dont 300 chevaliers bourguignons arrivés en 1445 et considérés comme un appoint considérable.
Général en Chef comme Stratiotai 1
Sous-général comme Stratiotai 0 à 2
Stratiotai : MC, Reg.D, Jav., Bcl 20 à 50
Changer des MC en HC 0 à 20
Changer le Jav. en L à volonté
Changer en Reg.C 0 à 20
Changer des Reg.C en Reg.B 0 à 5
Kontaratoi de garnison : MI, Reg.D, LC, Bcl 0 à 20
Changer la LC en LL à volonté
Passer en Reg.C 0 à 7
Psiloi de garnison : LMI, Reg.D, Arc 20 à 40
Ajouter le Bouclier à volonté
Remplacer l'Arc par l'arbalète 0 à 7
Passer en Reg.C 0 à 10
Maniates, Tzakones et Melingoi : LI, Irr.C, Jav., Bcl 0 à 40
Passer en LMI à volonté
Changer en Irr.B à volonté
Paysans : LI, Irr.D, Arc 50 à 150
Passer en LMI à volonté
Seulement avant 1347
Alliés Byzantins (liste Byzance fin de l'Empire)
Seulement de 1262 à 1263
Alliés Turcs d'Anatolie
Seulement après 1315 ap.JC
Sujets francs : EHK, Irr.C, L 0 à 14
Passer en Irr.B 0 à 7
Seulement de 1347 à 1458
Sous-général Albanais comme Cavalier 0 à 1
Cavaliers Albanais : LC, Irr.C, Jav. Bcl 30 à 75
Changer en Irr.B 0 à 40
Infanterie Albanaise : LI, Irr.C, Arc 0 à 50
Changer en Jav.Bcl 0 à 25
Passer des javeliniers en LMI à volonté
Seulement de 1382 à 1392 et de 1453 à 1454
Alliés Turcs Ottomans
Seulement de 1445 à 1450
Cavaliers bourguignons : SHK, Irr.B, L 0 à 15