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! L'autre Jeu d'Histoire Liste 430 : Sogdiens, Transoxiane, Oasis d'Asie centrale (500 à 1000 après J-C)Depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du Ier millénaire, la Transoxiane a été habitée par des peuples de langue iranienne, en particulier par les Sogdiens (c'est pourquoi la région a également été appelée Sogdiane). Au sud, sur le cours supérieur de l'Amou-Daria, vivaient les Bactriens. Le Khwarezm se trouvait au sud de la mer d'Aral, sur le delta de l'Amou-Daria. La plus importante ville de Transoxiane était Samarcande, une autre ville de grande importance était Boukhara. Les deux étaient sogdiennes et situées dans la partie sud de la Transoxiane (cependant toujours au nord de l'Oxus, sur le fleuve Zeravshan), la majorité de la région était constituée de plaines sèches mais fertiles. Les Sogdiens étaient un peuple de langue indo-européenne de la branche des langues iraniennes (comme les Scythes), qui vivait autrefois dans une région recouvrant une partie des actuels Turkménistan oriental, Ouzbékistan, Tadjikistan occidental et Afghanistan septentrional, englobant Samarcande et Boukhara, région à laquelle ils ont donné leur nom : la Sogdiane. Important peuple de commerçants, ayant joué un rôle fondamental dans le développement de la route de la soie et des routes commerciales de l’Asie centrale, les Sogdiens ont connu un apogée entre le début de l’ère chrétienne et le VIIe siècle. Héritiers des civilisations précédentes, ces « Phéniciens » de l’Asie centrale en ont accumulé et transmis les richesses et complexités jusqu’au VIIIe siècle. Leur langue était très proche, voire identique à celle de la Bactriane, qui se trouvait au sud de la Sogdiane. Elle a été supplantée par le tadjik, une autre langue iranienne beaucoup plus proche de l’actuel persan, mais elle n’a pas totalement disparu puisqu’une langue sogdienne était encore récemment parlée dans un groupe de villages de la vallée du Yaghnob, affluent du Zeravchan, rivière qui arrose Samarcande. Outre cette langue appelée yaghnobi, le sogdien a donné des mots au tadjik et au persan moderne. Cette liste couvre les cités-états sogdiennes et le royaume de Khwarizm, depuis leur émergence après la chute de l'empire Kushan jusqu'à la conquête arabe au 8e siècle; et les cités-états du bassin du Tarim telles que Kucha et Khotan jusqu'à la chute de Khotan, la dernière ville indépendante, aux Qarralqanides. Les chakars sogdiens sont les serviteurs des tulctes et des nobles, avec une forte éthique héroïque. Un pèlerin chinois les décrit comme "naturellement féroces et courageux, rencontrant la mort comme un moyen de salut". Ils portaient une lance, un arc et parfois un bouclier rond, mais sont généralement représentés chargeant avec des lances, l'arc étant principalement utilisé dans des duels héroïques à pied. La cavalerie des villes Tarim étaient équipées de la même manière, sauf pour l'absence de boucliers, mais leur style de combats est incertain. Tufam passa sous le règne d'une dynastie chinoise indépendante en 498. Le bassin du Tarim dans son ensemble passa sous le règne de la Chine T'ang dans les années 630. Il est possible qu'ils disposaient alors de cavalerie de garde du corps régulière et de quelques fantassins réguliers. Un engin lanceur de pierres propulsé à bras d'homme est représenté sur une peinture murale sogdienne de Pendzhikent. Les troupes perses, vraisemblablement des réfugiés du royaume sassanide déchu combattant pour les Sogdiens contre les Arabes, est mentionné dans les documents sogdiens du fort de Mt Mug. Ils peuvent avoir été présents aussi tard que 730, puisqu'un Khusrau le fils de Yazdigird est mentionné comme un allié des Turcs dans la région en 728-9. Les rebelles arabes omeyyades de Musa ibn Abdallah se sont battus en alliance avec plusieurs princes sogdiens en 704 après JC. Troupes Disponibles
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