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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire - Les Armées Antiques et Médiévales du Japon - Armée 470 : Japon époque Yayoi (300 av J-C à 300 ap J-C)La période Yayoi ou ère Yayoi (Yayoi jidai) est l'une des quatorze subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Précédée par la période Jomon et suivie par la période Kofun, c'est la première période de culture agraire au Japon et on y voit se développer rapidement la culture du riz en rizières inondées. Cette période voit aussi, peu après, son premier âge du bronze - âge du fer dont les technologies ainsi que certains traits caractéristiques de la céramique et la culture du riz en rizières inondées ont clairement été importés depuis la Corée. Ces échanges avec la Corée se sont faits sur une longue période, au cours de sa période de la céramique Mumun, puis des trois confédérations, les Samhan et des Trois Royaumes, ensuite. Les dates de cette période ont changé récemment. Pour les historiens et en raison des découvertes archéologiques, la période qui voit apparaitre les premières rizières est datée, depuis les années 1980, vers -500. C'est une période de transition avec la culture précédente que l'on situait, avant les années 1980, à la fin de période Jomon. Elle est considérée en 2013 comme « Yayoi initial », lequel commence donc vers -800. Mais, si cette date symbolique a été déplacée, il n'en demeure pas moins que la rupture en question n'est effective, d'abord, que dans l'ouest des grandes îles, et que les rares artefacts guerriers qui nous soient parvenus de cette période ne prouvent pas que des amrées proprement dites aient été déjà constituées. En effet, quelques tombes contiennent une dague ou une pointe de lance en pierre polie, originaires de la péninsule coréenne et qui n'ont pas servi, ayant une fonction apparemment plutôt symbolique, alors qu'à l'époque Jomon, le défunt emportait des outils ou des objets qu'il avait utilisé. Ces offrandes d'armes indiquent probablement des personnages dépositaires d'un rôle de coercition, chargés de défendre des intérêts, dans un monde où l'inégalité devient un fait permanent. À la fin du Yayoi Ancien (-300) et ensuite, les plaines côtières au nord de Kyushu, sur
la mer intérieure et au Kansai, se couvrent de villages, groupes de hameaux le plus souvent, sur des terres
inoccupées. La population s'accroit. On préfère alors choisir de s'installer dans les collines
situées au pied des montagnes, et la lutte pour les meilleures terres est bien probable. La figure du «
chef » apparait, probablement afin de maintenir la cohésion du groupe de hameaux, en tant que conciliateur.
Car tout ceci ne s'est pas fait sans heurts. Les défunts portent parfois des traces de violences, souvent
mortelles. Par rapport aux tombes du commun, en longues rangées séparées, les tombes des chefs
constituent des groupes, à l'écart, sur un tertre rectangulaire bien visible, avec leur vassaux ou
leur famille. Les jarres funéraires du commun contiennent de modestes dépôts funéraires,
avec parfois une dague de bronze ou de pierre polie. Dans les plus « riches », c'est une dague, une
hallebarde, une pointe de lance mais qui n'ont pas servi, accompagnées par un collier de perles et un pendentif
en pierre polie en forme de C, ou d'animal suspendu par le dos et un miroir, d'importation chinoise, parfois ce
miroir est courbé vers l'intérieur, concave. Ces personnages peuvent être présentés
comme des « chamans ». Mais le chamanisme n'est pas clairement attesté à cette époque.
Des rituels sont associés à des objets comme des armes de bronze et des cloches, Dotaku, qui manifestent
une activité spirituelle en plein essor. Ces objets rituels diffèrent d'une région à
l'autre. Toute cette structure hiérarchique émergente s'effondre au début du Yayoi Final (50 après JC). De nombreux villages, hameaux et cimetières ne sont plus utilisés. Pour expliquer ce phénomène plusieurs hypothèses. D'abord le remplacement de la pierre par le fer, pour les haches et les faucilles, les outils du quotidien, et avec eux tout le système de production et de distribution qui se modifie radicalement, entrainant la chute des autorités chargées de contrôler l'ancien système. Ce phénomène s'est accéléré à partir de la fin du Yayoi Moyen. L'autre élément déterminant c'est la tourmente que traverse la Chine des Han au Ier siècle de notre ère, avec l'éphémère dynastie Xin. Wang Mang ayant rompu avec la politique d'apaisement avec les contrées voisines et cessé toute distribution de cadeaux à leurs dirigeants, tout en abaissant leur statut, de roi à celui de seigneur. Enfin il faut aussi prendre en considération l'épisode de refroidissement climatique, entre 1 et 50 EC, dont l'effet serait moins décisif que la rupture d'approvisionnement en provenance de la commanderie de Lelang. Les matières premières nécessaires aux cloches cérémonielles, Dotaku, étant d'origine chinoise, transitaient apparemment aussi par Lelang. Après cet épisode, de gros villages sont fondés sur les collines, comme ceux du bassin de Nara. Avec le rétablissement des relations avec la dynastie Han - celle des Han orientaux dorénavant - l'ancien réseau se remet en place. Le Hou Hanshu mentionne l'envoi d'une représentation du roi de Na - la plaine de Fukuoka - en 50, auprès de l'empereur Guangwu, et en 107 c'est une délégation du roi de Wa : l'ouest du Japon apparait de plus en plus centralisé et intégré régionalement. Ce phénomène s'accompagne d'un développement des productions et des échanges, mais aussi de ce qui renforce les liens sociaux, dans l'organisation des travaux et des rites. On constate des dépôts funéraires de bronze très importants au nord de Kyushu, et des tertres rectangulaires de plus en plus grands et à quatre « pieds », au nord de la région du Kansai, dans les régions de San'in (sud-ouest de Honshu) et sur le pourtour de la Mer intérieure. Cette période est celle d'une compétition accrue entre centres régionaux, sans pour autant aboutir à une stratification franche dans le système de prise de décision. Cette liste peut être utilisée aussi bien pour les japonais que pour les AINUS. Pour ceux-ci, la
liste peut servir jusqu'au 9ème siècle Listes de troupes
(*2) Les guerriers doivent être soit tous IPM soit tous IPS non seulement dans la même unité mais sous les ordres du même général ou sous-général, car les guerriers du même clan sont entraînés à combattre de la même façon. Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
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Liste 470 Japon Yayoi (300 av J-C à 300 ap J-C)
Les indigènes du Japon sont des blancs barbus appelés AINUS. Peu à peu arrivèrent des envahisseurs asiatiques qui envahirent KYÛSHÛ (ou KYU SYU). C'était l'age de bronze du Japon. La légende dit que le Japon se composait de 100 communautés ou clans qui seraient gouvernées par des femmes. Le souverain aurait été une reine - prêtresse nommée PIMIKO. C'est l'époque du héros légendaire JIMMU qui aurait refoulé vers le nord les AINU et fondé la dynastie Japonaise. Cette liste peut être utilisée aussi bien pour les japonais que pour les AINUS. Pour ceux-ci, la liste peut servir jusqu'au 9ème siècle.
Min | Max | Nom | Type | Moral | Armes |
1 | 1 | Général en chef | MI ou LMI | Irr | (A2M ou LC), (A ou B) |
0 | 2 | Général | MI ou LMI | Irr | (A2M ou LC), (A ou B) |
0 | 3 | Général allié | MI ou LMI | Irr | (A2M ou LC), (A ou B) |
120 | 512 | Guerriers | MI | Irr C | (A2M ou LC), (A ou B) |
ou alors | LMI | Irr C | (A2M ou LC), (A ou B) | ||
0 | 48 | Archers légers | LI | Irr C | A |
0 | 54 | Paysans (1/2u) | LMI | Irr D | LC |
0 | 54 | Paysans (1/2u) | LMI | Irr D | IMP |
Le Japon fut d'abord appelé "WA" par les chinois puis "NI-HON" du chinois RI-BEN, qui veut dire "origine du soleil".
Le TENNO est l'empereur, sensé descendre de la déesse du soleil AMATERASU. Progressivement, son pouvoir se limitera à la représentation religieuse au détriment du pouvoir effectif.
Un DAIMYO (d'abord DAIBU) est un seigneur doté d'un fief.
Les SAMOURAÏS sont une aristocratie guerrière. Entraînés pour se battre, ils servent un maître fidèlement, le plus souvent jusqu'à la mort.
le KAMPAKU est un régent d'un empereur majeur.
Le SHOGÛN (abrégé de SEI-I-TAISHOGUN) est le généralissime contre les barbares.
Le SHIKKEN est le régent du shôgunat.
Le BAKUFU est le gouvernement du shôgunat.
(1) Le style de combat des samouraïs est plutôt individuel et dispersé mais peu à peu ceux entraînés dans les armées régulières se battent le plus souvent en ordre serré. Les samouraïs provinciaux combattent plutôt en ordre lâche. Les samouraïs combattant en ordre lâche et ceux combattant en ordre serré ne peuvent cohabiter dans la même unité, même en sous-unités.
(2) Les samouraïs combattent le plus souvent avec une armure lamellée de bois laqué et de cuir, jusqu'au 15ème siècle. A ce moment, des lames de métal commencent à être introduites dans les armures de certains samouraïs parmi les plus riches. Cependant, cela restera exceptionnel jusqu'à l'introduction des armes à feu.
(3) Les RONINS sont des samouraïs errants sans maître attitré, qui se louent pour une guerre. Ils sont soit fidèles et Irr.B, soit peu disposés à se battre et donc Irr.D.
(4) Les CHUGEN sont des levées féodales de combattants à pied qui forment le gros des premières armées japonaises. Ce sont surtout des paysans entraînés.
(5) Les ZUSA étaient des guerriers à pied qui remplacent les CHUGEN quand les SAMOURAÏS deviennent les plus nombreux dans les armées japonaises. Aides ou serviteurs des samouraïs, ils allaient pieds nus ou chaussés de simples sandales de paille, armés d'une lance ou d'un NAGNATA, parfois d'arcs et de flèches.
(6) Les ASHIGARU sont des soldats mercenaires employés de façon permanente, d'abord comme garnison de villes, puis sur le champ de bataille. Après les révoltes IKKO-IKKI, de nombreux paysans entraînés se sont fait ASHIGARU. Ils composent la masse des armées japonaises des époques tardives.
(7) Les moines guerriers ou SOHEI sont nés de la nécessité de défendre les monastères et les temples. Ensuite, ils devinrent le bras armé de l'église.
(8) L'arme individuelle du samouraï est le sabre. C'est généralement le KATANA, utilisable à une ou deux mains. On le comptera comme une arme de base.
(9) Avec de l'entraînement, une partie des samouraïs manient assez bien le KATANA pour le compter comme un bonus à l'arme de base.
(10) Le KATANA ou le TACHI (un sabre un peu plus grand) sont aussi souvent utilisés à 2 mains. On peut donc les compter arme à 2 mains. Les samouraïs utilisaient (à 2 mains) des sabres encore plus grands comme le NO-DASHI.
(11) Les samouraïs avaient aussi un petit sabre, le WAKISASHI, mais ce n'est qu'après MIYAMOTO MUSASHI (1584 - 1645) qu'une école s'est développée pour utiliser un sabre dans chaque main.
(12) Le YARI court, au départ simple bambou durci au feu, se vit ajouter une lame. Il est donc d'abord une lance courte (à pied ou à cheval) et c'est l'arme la plus simple. Sa lame peut attendre 20 cm aux bord tranchants.
(13) Le YARI a souvent un manche plus long. On appelle aussi YARI une lance de 4 mètres de long, assez rare. Ces deux YARI seront rendus par une longue lance pour l'infanterie et par une lance (rare) à cheval.
(14) Le NAGINATA est une arme faite d'un bois dur de 2 à 3 mètres de long avec une lame allant de 30 cm à plus d'un mètre. A l'époque de NARA (710 - 794); les cavaliers devenant une force importante difficile à combattre, le NAGINATA devint courant et prépondérant à partir de la bataille de DAN-NO-URA (1185). Souvent utilisé par les femmes et les moines guerriers, il fut exclusivement laissé aux femmes à partir des TOKUGAWA (1603). Utilisé de taille et d'estoc, le NAGINATA est une arme à 2 mains longue.
(15) L'arc ou YUMI était en bois ou en bambou et dissymétrique, court d'un côté et long de l'autre. les flèches étaient en bambou avec des pointes en os ou en fer. C'est un arc d'une faible puissance de pénétration en dépit de sa taille. C'est donc un arc faible. L'arc faible à cheval n'est pas différent des autres arcs montés. La différence ne se marque qu'à pied.
(16) Avec les invasions mongoles (1274 et 1281), les japonais découvrirent les vertus de l'arc composite. Leur arc peut alors être considéré comme un arc normal. Cependant, son rythme de tir restait lent. On peut lui compter la pointe perforante.
(17) Les armes à feu sont introduites en 1542 et se répandent rapidement.
(18) Après des premières armes de faible qualité achetées à l'occident, les japonais fabriquent rapidement de très bonnes armes à feu qui seront classées arquebuses si cette classification est possible (annexe Renaissance de la règle CHARGES).
Général en Chef comme Guerrier.................................................................................................. 1
Sous-général comme Guerrier...................................................................................................... 0 à 8
Guerriers : LMI, Irr.C, lance courte (12)..........................................................................
70 à 500
ajouter le bouclier............................................................................................................
à volonté
ajouter un arc faible (15)..................................................................................................
à volonté
remplacer la lance courte par une arme à 2 mains longue (19)...........................................
à volonté
changer en MI ...........................................................................................................
Spécial (20)
changer en Irr.B comme gardes ...........................................................................................
0 à 40
donner la formation en Mur de Bouclier si MI avec boucliers............................................
à volonté
Éclaireurs : LI, Irr.C, arc faible...................................................................................................
0 à 24
ajouter le statut d'Éclaireur...................................................................................................
0 à 10
Paysans : LMI, Irr.D, IMP.......................................................................................................
0 à 100
remplacer l'IMP par la lance courte.....................................................................................
0 à 1/2
NOTES :
(19) Certains guerriers sont armés d'une "hallebarde" ou "Hache - dague" appelée GE et dérivée d'hallebardes chinoises en bronze. C'est l'ancêtre du NAGINATA.
(20) Les guerriers doivent être soit tous LMI soit tous MI non seulement dans la même unité mais sous les ordres du même général ou sous-général, car les guerriers du même clan sont entraînés à combattre de la même façon.