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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire - Les Armées Antiques et Médiévales du Japon - Liste 473a Aïnous du Tohoku et d'Hokkaido (712 à 1869 ap J-C) On ne sait pas grand-chose de l'histoire pré-japonaise des Aïnous. Au début, les premiers contacts avec les Japonais étaient amicaux et les deux peuples nouèrent des relations commerciales14. Au fil du temps, le Japon commence à dominer la relation et à établir de grandes colonies sur le territoire aïnou. Les Aïnous sont pour la première fois mentionnés par les Japonais dans le Kojiki (au Nord de l'île principale de Honshu), en 712, comme étant les descendants d'un peuple ancien ; les « Emishi » (littéralement, les « barbares qui ne sont pas sous l'autorité politique du Japon »). (cf l'armée Emishi) Refoulement des Aïnous vers Hokkaido Les Japonais avancent progressivement vers le Nord en prenant le contrôle des terres des Aïnous, abandonnées généralement sans résistance. On connaît cependant des guerres toutes perdues par les Aïnous : 1268 (première révolte connue), 1457 (bataille de Koshamain), 1669 (Rébellion de Shakushain, bataille entre les Aïnous et le clan Matsumae) et 1789. En 1799, les Aïnous de l'est d'Hokkaido sont soumis au contrôle du shogun et en 1807, c'est au tour de ceux de l'ouest de l'île. On peut expliquer cette quasi-absence de résistance par leurs croyances selon lesquelles la terre n'appartient à personne. Disparition de la culture aïnou Entre le XVIe siècle et le milieu du XIXe siècle, les Japonais exercent « l'assimilation forcée », entre autres sur les Aïnous : l'habillement, la religion et l'éducation de toutes les populations du territoire japonais doivent être japonais. Puis, les règles japonaises durant l'ère Meiji (XIXe siècle - début du XXe siècle) s'attachent à « réformer » le mode de vie aïnou dans son quotidien, interdisant leur langue et les cantonnant à l'agriculture sur des parcelles fournies par le gouvernement. Les Aïnous sont aussi employés dans des conditions proches de l'esclavage par l'industrie de la pêche. Ils ont aussi été forcés (par le clan Matsumae) à servir de population tampon entre les Japonais et les Russes L'armée aïnou Une armée? C'est beaucoup dire. Contrairement aux Emishi, les Aïnous en tant que tel n'ont jamais menacé leurs voisins. Ce sont des chasseurs pêcheurs et commerçants. Apparemment la cueillette n'est pas une source d'aliment important pour eux, ils préfèrent acheter du riz à leurs voisins en échange de leurs fourrures. Il n'existe pas de guerriers spécialisés, mais chaque homme se saisit de ses armes de chasse pour se défendre en cas de danger.Lors de la révolte de 1669 le vieux chef de 80 ans Shakusain no Tatakai, parviendra tout de même à rassembler 3 000 guerriers, largement de quoi justifier une armée jouable. Devant la rareté des sources, cette liste a pris le parti de considérer que ces Aïnous n'ont rien conservé de la culture guerrière Emishi, faute du moinde indice en ce sens. Exit les chevaux, les grands arcs laqués et les katanas de luxe. Place aux arcs faibles et aux flèches emposonnés, attestés, eux, par les témoignages d'époque et les artefacts conservés dans les musées. Place aussi à quelques lances ou épieux, eux aussi conservés, mais pas question des les compter en lances longues, ils ne sont pas utilisés de cette manière. Ces valeurs sont donc valables sur Honshu pour les Aïnous des régions reculées n'ayant pas adopté la culture Emishi, et pour Hokkaido. |
Les armures étaient très rares. Nous les avons réservées aux guerriers les plus susceptibles d'engager le combat au corps à corps (dessin de G. Rava) |
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En clair :
En Clash :
Les minima sont donnés pour des armées d'environ 1000 points, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser. |