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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Liste 7167 : Ligue Achéenne (280 à 146 avant J-C)Une première ligue avait existé au Ve siècle av. J.-C. À l'époque d'Hérodote, elle compte douze cités : Pellène, Égira, Aigéai, Bouras, Hélice, Aigion, Rhypes, Patras, Pharès, Olénos, Dymé, et Tritée. Rhypes et Aigéai disparaissent ensuite, et sont remplacées par Léontion et Cérynée. Les liens unissant ces cités sont mal connus, sans doute la nature de la ligue était-elle plus religieuse que politique. La ligue fut dissoute de fait par les Macédoniens : Démétrios Ier Poliorcète et Cassandre de Macédoine imposant aux cités des garnisons et souvent des tyrans sous leur contrôle. Les cités se trouvèrent ainsi séparées. La ligue achéenne est reconstituée vers 280, quand Antigone II Gonatas, fils de Démétrios
Poliorcète, tente de reprendre le trône de Macédoine à Ptolémée Kéraunos.
Profitant de l'affaiblissement de leur ennemi, les Achéens chassent de leurs cités les garnisons
macédoniennes et les tyrans à leur solde. Les cités à l'origine de cette deuxième
confédération sont Dyme, Patras, Tritée et Pharée. D'autres cités se joignent
à ce premier groupe au cours des trois décennies suivantes : Aegium, Bura, Leontium, Égita,
Pellène. En 250, la cité de Sicyone dirigée par Aratos rejoint la ligue, bien que d'origine dorienne. La ligue se développe sous l'autorité de ce dernier : dès lors, les cités non achéennes de dialecte peuvent faire partie de la ligue. Aratos obtient le soutien financier de l'Égypte. En 243 Aratos obtient un succès éclatant en libérant Corinthe de sa garnison macédonienne. En Argolide, Trézène et Épidaure rejoignent alors la ligue, ainsi que Mégare dans l'isthme de Corinthe. Entre 239 et 235, la ligue affronte la Macédoine au cours de la guerre démétriaque. En 235, le tyran de Mégalopolis Lydiadas rejoint volontairement la fédération, dont il devient par la suite plusieurs fois stratège. Il s'oppose parfois à Aratos. L'année 229 av. J.-C. marque un premier apogée de la Ligue, qui profite des difficultés de la Macédoine et de la mort du roi Démétrios II pour récupérer Mégare (perdue vers 237/236) et recevoir l'adhésion d'Égine et surtout d'Argos, dont le tyran Aristomaque dépose volontairement son pouvoir en adhérant à la confédération, imité peu après par les tyrans de Phlionte et Hermione. Aratos ne réussit pas à faire adhérer Athènes à la ligue en 229, bien qu'il l'ait aidée à se libérer des Macédoniens. Au cours de cette année, les relations se dégradent avec les Étoliens ; ceux-ci se rapprochent de Sparte à qui ils confient quatre cités arcadiennes qui étaient entrées dans leur alliance, Tégée, Mantinée, Orchomène et Kaphyai. La guerre éclate fin 229 entre la ligue achéenne et la puissance montante de Sparte. Les premières années sont des échecs pour les Achéens, qui subissent plusieurs désastres. Ces insuccès qui mettent en péril l'existence de la confédération conduisent Aratos à s'allier à partir de -227 avec l'ennemi « naturel » des Grecs, le roi de Macédoine Antigone Doson, auquel il rétrocède Corinthe en -225/4 en échange de son aide contre Cléomène. Séparée alors du reste de la ligue achaïenne, Mégare rejoint la ligue béotienne. Les défections de certaines cités sont réprimées par la force : en 223, la cité de Mantinée est ainsi détruite et débaptisée par Aratos, ce qui entache sa réputation. La défaite de Sparte à Sellasie en 222 permet à la ligue de retrouver une grande partie de son extension, mais sa souveraineté est amoindrie par l'influence de la Macédoine dans le Péloponnèse, qui abrite alors à nouveau quatre garnisons macédoniennes (Corinthe, Sparte, Orchomène et Héraia). La guerre reprend contre les Étoliens et leurs alliés éléens et spartiates en 220. L'armée commandée par Aratos est battue à Kaphiai et la ligue doit se tourner vers Philippe V de Macédoine. À partir de 209, Philopœmen devient l'homme d'État le plus influent de la ligue. Sous son commandement, celle-ci renoue avec les succès et s'étend progressivement sur l'ensemble du Péloponnèse. D'abord hésitante, la confédération se range aux côtés des Romains au cours de la deuxième guerre macédonienne vers 198 av. J.-C., et obtient ensuite leur aide dans sa lutte contre Sparte dans la guerre contre Nabis en 195. La défaite spartiate permet à la ligue achéenne de récupérer Argos et d'obtenir un protectorat sur une confédération nouvellement créée de cités côtières laconiennes dont le contrôle est ôté à Sparte. La guerre entre Nabis et les Achéens reprend début 192, et Nabis est finalement tué par ses alliés étoliens : Sparte entre alors dans la confédération achéenne. Les Achéens restent fidèles à l'alliance romaine en 192 av. J.-C. lorsqu'éclate la guerre antiochique, et déclarent la guerre à Antiochos et à ses alliés étoliens et grecs ; les seules cités échappant encore à leur contrôle, Élis et Messène, rejoignent contre leur gré la Ligue après la victoire romaine en Grèce centrale en 191. La période autour de 190 constitue donc l'apogée territoriale de la confédération, qui comprend alors la totalité du Péloponnèse, hormis les cités côtières de Laconie sur lesquelles elle n'exerce qu'un protectorat. La ligue doit cependant compter avec l'influence de plus en plus présente des Romains en Grèce. Des mouvements sécessionnistes sont brutalement réprimés à Sparte, où des
partisans de Nabis avaient repris le pouvoir en -191 : la guerre éclate en 189, la ville est prise en 188
et ses murailles abattues. En 184, Messène tente à son tour de reprendre son autonomie, et Philopœmen
meurt en 182 lors de la guerre qui s'ensuit. Les Achéens adoptent une attitude ambiguë au cours de
la Troisième Guerre macédonienne (-172 à -168), en conservant une neutralité au lieu
de s'engager au côté des Romains. Ceci provoque une tension dans leurs relations et en -167 la ligue
doit livrer mille otages, dont l'homme d'État Polybe, qui sont déportés à Rome. Afin
d'affaiblir la puissante confédération, Rome remet en 147 un sénatus-consulte aux Achaiens.
Elle leur ordonne de donner l'indépendance à plusieurs villes de la ligue, dont Sparte qui était
rentrée dans la ligue sous la contrainte, mais aussi d'autres cités comme Corinthe et Argos qui n'en
avaient pas exprimé le désir.
- Le Thuréophoroi est un peltaste évolué, qui a remplacé son bouclier traditionnel, la Pelta, par un bouclier long, le Thuréos. Il a changé de rôle, d'une troupe de harcèlement à une troupe de choc. Les Thorakitai sont des Thuréophoroi portant une armure. - Les phalangites sont du style Macédonien avec la Sarisse de 6 m. - Il continua d'y avoir des hoplites après que la majorité de l'Armée soit passée au Thuréophoroi. - Il continua d'y avoir des Thuréophoroi (mais plus de hoplites) après que l'armée soit passée à la pique. Ils remplirent alors l'ancien rôle des peltastes. Caractéristiques en Clash!
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