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40 Armées Indispensables : de Qadesh à La Marne
T 1 : Armées Antiques et Médiévales
T1.1 : L'Europe
T1.2 : L'Asie
T1.3 : Le Reste
T 2 : Armées 1500-1700
T 3 : Armées 1700-1790
T 4 : Armées 1790-1850
T 5 : Armées 1850-1925
T 6 : Armées Imaginaires
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Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020

CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire

- Les Armées Africaines -

Armée PNB25 - Afrique Centrale 1350 à 1830


Cette liste représente les Royaumes Africains d'Afrique Centrale voisins et adveraires du Kongo, il inclue les Yaka, Lunda et Luba, mais peut vraisemblablement être étendue à la plupart des royaumes forestiers situés entre les royaumes de la Savanne au Nord, l'Atlantique à l'Ouest, les grands lacs à l'Est, et le Kalahari au Sud. De même, la période peut être étendue jusqu'à l'introduction des armes à feu dans la culture concernée, soit par les arabes, par le Nord et l'Est, soit par les Européens, par la Côte Atlantique.

Les Lubas

Selon la tradition orale, les Baluba seraient des chasseurs venus des régions et pays du nord-est du lac Kisale où ils se sont finalement installés.

Le royaume Luba est le premier royaume dans le bassin du Congo vers le IIIe et le IVe siècle de notre ère. Sa stabilité était due à la "Tshibalwu" (l'union) qui lie toutes les ethnies. Les différentes ethnies "les bena" symbolisaient les descendants directs; et les "bakwa", les sujets, amis et migrants vivants en permanence dans l'une des contrées, chefferies sous la juridiction du chef/roi dont l'ensemble ou l’entité porte le nom de celui-ci. Le "Tshibalwu" stipulait et stipule encore à ces jours, dès qu'une ethnie était attaquée, tout le peuple luba devait combattre l'ennemi.

Un autre adage qui caractérise les Luba : Kwa mukulu kantu, kwa mwakuni kantu : il faut qu'il y ait à boire et à manger dans toute la fratrie pour la paix sociale et l'absence de jalousie. Sous peine d'une contravention, il ne faut pas se méconduire à tous les niveaux. La loi de "Tshibindi ou l'interdit" est sanctionné par la peine de mort.

Leur berceau est le Katanga, plus précisément la région du lac Kisale. Les Baluba se sont répandus dans presque tout le nord-est du Katanga et le Sud du Kasai, formant ainsi différentes ethnies et tribus. Le premier empire Luba fut fondé vers le XIIIe siècle par Nkongolo Mwamba. Le deuxième empire Luba naît d’une sécession entre la lignée de Luluabourg (Lulua), de Mbuji-Mayi (Luba) et du Katanga (Luba sankaji), pour mettre la main sur les richesses du diamant et du métal rouge, le cuivre. Là est le déclin du royaume luba contrairement au discours que certains essayent de véhiculer comme quoi l’ethnie qu'on connait aujourd'hui sous le nom de Songye se trouvant au nord dont le père de Nkongolo Mwamba était originaire, et les Baluba du Katanga au sud restés sous la direction d'Ilunga Kalala. Les luba du Kasaï Oriental fort de leur expérience de leur tradition de "Tshibawu et Tshibindi" et de leur envie d'un État structuré et ayant des corps de métiers, firent tout pour recréer l'empire luba au XIIe siècle. Pourtant son neveu, Ilunga Kalala fait mourir le vieux roi Kongolo vénéré depuis sous la forme d’un python. Au XVIe siècle l'État qu'ils créèrent, était organisé en chefferies décentralisées, qui s’étendait de la rivière Kasaï au lac Tanganyika. Les chefferies recouvrent un petit territoire sans véritable frontière qui regroupe tout au plus trois villages. Cependant les différentes chefferies sont liées par le commerce. leur système politique et d'organisation influencèrent beaucoup des peuples qui habités tout autour d'eux, qui les adoptèrent.

Les figures marquantes de cette monarchie Luba sont les rois Kongolo, Kalala Ilunga (XVIe siècle) et leurs successeurs Kasongo Nyembo et Kabongo. Les Baluba se fractionnèrent souvent, donnant naissance à d'autres tribus dont certains devinrent des ethnies à part entière, telles les Baluba du Kasai, les Lundas, les Babemba, les Baholoholo, les Babwari, les Basanze, les Bavira, sans oublier les Bagoma, les Bajiji ainsi que les Bafipa dont une grande partie se trouve maintenant en Tanzanie, etc.

Les Yakas

Les Yaka, peuple bantou, ont joué un rôle important dans la situation qui a mené au décollage du commerce triangulaire au tournant du 17e siècle. A la fois décrits comme agriculteurs et comme peuple de razzieurs nomades, ils lancent avec succès des offensives sur leurs voisins Kongos, ethnie côtière déjà en contact avec les Européens. Après la prise de Mbanza Kongo, la capitale Kongo en 1568, ils seront finalement repoussés et soumis par les Kongos. Se pose la question combien ils étaient pour faire vaciller une nation de près de 4 millions d'individus. Fuyant vers leur région d'origine ils seront finalement soumis par les Lundas pendant tout le XVIIIe siècle; les Lundas sont arrivés au Kwango vers la fin du XVIIe siècle et ont trouvé sur place des populations ayant fait partis du Royaume du Kongo. Regagnant leur indépendance pendant un court moment au XIXe siècle, ils gardèrent malgré cela un roi d'origine lunda, le kiamfu. C'est vers la fin du XIXe siècle que les Yaka sont touchés par les menées de l'armée coloniale, la Force publique. L'armée de Monoemugi est composée d'archers Yakas réputés pratiquer un cannibalisme rituel sur leurs ennemis vaincus. Il existait plusieurs groupes de Jagas à savoir ceux qui avaient envahi Mbanza Kongo en 1568, les Imbangalas, etc. Le mot Jaga pour les Portugais signifiait vagabond et sans origine. Le mot « Jaga » serait une déformation du mot Kongo « Yaka », Yaka était un titre d’honneur attribué aux guerriers du Royaume de Kongo. On peut retrouver ce mot dans la phrase Kongo suivante des descendants de M'panzu: « Beto, mayaka mbata; mayaka mpunza, mayaka mbele. » (Traduction : « Nous, nous attrapons les coups, les flèches et les épées. »). Le verbe Kuyaka en Kikongo signifie attraper au vol.

Les Lunda

Selon la tradition orale, l’empire naquit en 1600 de notre ère lorsqu’un groupe de populations issues de l’empire Luba et dirigées par Ilunga Tshibinda, frère ou neveu (et donc rival) de l’empereur Ilunga Kalala, émigra vers l’ouest et arriva sur la terre de la confédération Lunda ou Ba Lunda, située dans le Kasaï supérieur au sud-ouest du Katanga. Le premier Mwant Yav étendit le royaume et nomma gouverneurs des chefs d’autres branches lunda, dont celui de Kazembe (Luapula, sud-est du lac Moero), groupe promis à une grande prospérité du fait de ses contacts privilégiés avec les partenaires commerciaux de l’empire. La tradition orale rapporte que les frères évincés de la reine Lueji furent à l’origine d’autres groupes de la confédération. Shinguli aurait fondé le royaume Imbangala sur le Kwango, affluent de la Kasaï, et Chiniama serait à l’origine des Luena et des Chokwe.

L’empire se développa rapidement, aidé par le commerce et des expéditions militaires. Il s’agissait toujours d’une confédération dans laquelle l'empereur déléguait son pouvoir aux chefs politiques des différents groupes, appelés ayilol ; les plus périphériques, soumis lors de l’expansion, apportaient un tribut. L’empereur, qui présidait depuis la capitale, était choisi par un conseil de nobles (les guerriers les plus valeureux) et de sages (guérisseurs et prêtres de la religion animiste traditionnelle) ; la fonction n’était donc pas héréditaire, mais le nouvel empereur reprenait le nom, la personnalité et la parentèle de l’empereur précédent, qui étaient ceux du premier Mwant Yav, assurant une continuité symbolique. Les héritiers étaient choisi en fonction de leur capacité à régner, car le sang ne transmet pas toujours la sagesse ni les qualités qui font un bon empereur ou une bonne impératrice. Cette pratique, associée à la souplesse dans le choix de l’héritier effectif, a assuré à l’empire Lunda une stabilité qui a manqué aux Lubas.

L’empire Lunda s’étendit sur l’actuel Angola, puis vers l’est jusqu’au lac Mwero pour obtenir le cuivre, l’ivoire et le sel. Le commerce avec les Portugais débuta en 1650. À la fin du XVIIe siècle, ses comptoirs contrôlaient la distribution du cuivre dans l’est de l’Angola et le groupe du lac Mwero et de la vallée du Luapula, Mwata Kazembe, fournissait du sel des marais de la Lufira et contrôlait l’ivoire et le commerce avec la côte est et la péninsule arabe. Au milieu du XVIIIe siècle, l’empire dominait l’étendue entre le lac Tanganyka et la rivière Kwongo. Le contrôle du commerce extérieur était alors devenu une fonction royale essentielle. Les esclaves étaient vendus à Luanda (vers le Brésil) et dans les environs de Bangwelo (vers le Mozambique et Zanzibar, puis la péninsule arabe). Les importations principales étaient le tissu et les armes. La prospérité de l’empire atteint son apogée vers le milieu du XIXe siècle.

En 1798, l’explorateur portugais Francisco José de Lacerda e Almeida a dirigé ce qui aura été la première expédition scientifique européenne en Afrique. Le but de l’expédition de Lacerda e Almeida était de relier les deux territoires portugais de la région, le Mozambique à l'est et l'Angola à l'ouest (« Zambézie »). Parcourant plus de 1 300 km depuis Tete il est arrivé à Kazembe, alors partie de royaume Lunda, où il a succombé à des fièvres en octobre de 1798. L'expédition, maintenant sous le commandement du Père Francisco João Pinto, est retournée à Tete sans essayer de poursuivre son but jusqu'en Angola mais le journal d'expédition de l'explorateur a pu être sauvé et rapporté à Tete. Il sera traduit en anglais par Richard Francis Burton et publié dans un ouvrage intitulé "The Lands of Cazembe: Lacerda´s journey to Cazembe in 1798".

Troupes Disponibles

Nom

Min

Max

Description en Français

English Description

Guerriers les plus braves

0

72

Infanterie , Bouclier, ,, Lance courte, Agile+Coureurs des bois, Enthousiastes

Order Infantry, Shield, ,, Short spear, Swift+Wood runner, Enthousiasts

Guerriers

72

360

Infanterie , Bouclier, ,, Lance courte, Agile+Coureurs des bois,

Order Infantry, Shield, ,, Short spear, Swift+Wood runner,

Archers

0

48

Infanterie , Arc, Lance courte, Agile+Coureurs des bois,

Order Infantry, Bow, Short spear, Swift+Wood runner,

tirailleurs

0

72

Infanterie Ordre dispersé, Arc, Dague, Agile+Coureurs des bois, Hésitants

Open order Infantry, Bow, Knife, Swift+Wood runner, Wavering

Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
Troupes

Min

Max

Type

Ord

Cui

Bou

Vies

Act

Red

Piv

Ent

Mor

Arme de Tir

Port

Fact

T/Tour

T/Fig

Notes Tir

Arme de mêlée

Fac

RS

C/Fig

Notes C&C

Spécial

Guerriers les plus braves

0

72

IPM

OM

0

1

1

2

3

3

N

E

Non Tireur

0

0

0

0

-

Lance courte

5

1

1

-

/ / Agile+Coureurs des bois

Guerriers

72

360

IPM

OM

0

1

1

2

3

3

N

M

Non Tireur

0

0

0

0

-

Lance courte

5

1

1

-

/ / Agile+Coureurs des bois

Archers

0

48

IPM

OM

0

0

1

2

3

3

N

M

Arc

4

5

2

1

-

Lance courte

5

1

1

-

/ / Agile+Coureurs des bois

tirailleurs

0

72

IPD

OD

0

0

1

3

4

2

N

H

Arc

4

5

2

1

-

Dague

6

0

1

-

/ / Agile+Coureurs des bois

Les minima sont donnés pour des armées d'environ 3000 points, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser.

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