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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Armée PNB25 - Afrique Centrale 1350 à 1830
Les LubasSelon la tradition orale, les Baluba seraient des chasseurs venus des régions et pays du nord-est du
lac Kisale où ils se sont finalement installés. Leur berceau est le Katanga, plus précisément la région du lac Kisale. Les Baluba se sont
répandus dans presque tout le nord-est du Katanga et le Sud du Kasai, formant ainsi différentes ethnies
et tribus. Le premier empire Luba fut fondé vers le XIIIe siècle par Nkongolo Mwamba. Le deuxième
empire Luba naît d’une sécession entre la lignée de Luluabourg (Lulua), de Mbuji-Mayi (Luba)
et du Katanga (Luba sankaji), pour mettre la main sur les richesses du diamant et du métal rouge, le cuivre.
Là est le déclin du royaume luba contrairement au discours que certains essayent de véhiculer
comme quoi l’ethnie qu'on connait aujourd'hui sous le nom de Songye se trouvant au nord dont le père de
Nkongolo Mwamba était originaire, et les Baluba du Katanga au sud restés sous la direction d'Ilunga
Kalala. Les luba du Kasaï Oriental fort de leur expérience de leur tradition de "Tshibawu et Tshibindi"
et de leur envie d'un État structuré et ayant des corps de métiers, firent tout pour recréer
l'empire luba au XIIe siècle. Pourtant son neveu, Ilunga Kalala fait mourir le vieux roi Kongolo vénéré
depuis sous la forme d’un python. Au XVIe siècle l'État qu'ils créèrent, était
organisé en chefferies décentralisées, qui s’étendait de la rivière Kasaï
au lac Tanganyika. Les chefferies recouvrent un petit territoire sans véritable frontière qui regroupe
tout au plus trois villages. Cependant les différentes chefferies sont liées par le commerce. leur
système politique et d'organisation influencèrent beaucoup des peuples qui habités tout autour
d'eux, qui les adoptèrent. Les YakasLes Yaka, peuple bantou, ont joué un rôle important dans la situation qui a mené au décollage du commerce triangulaire au tournant du 17e siècle. A la fois décrits comme agriculteurs et comme peuple de razzieurs nomades, ils lancent avec succès des offensives sur leurs voisins Kongos, ethnie côtière déjà en contact avec les Européens. Après la prise de Mbanza Kongo, la capitale Kongo en 1568, ils seront finalement repoussés et soumis par les Kongos. Se pose la question combien ils étaient pour faire vaciller une nation de près de 4 millions d'individus. Fuyant vers leur région d'origine ils seront finalement soumis par les Lundas pendant tout le XVIIIe siècle; les Lundas sont arrivés au Kwango vers la fin du XVIIe siècle et ont trouvé sur place des populations ayant fait partis du Royaume du Kongo. Regagnant leur indépendance pendant un court moment au XIXe siècle, ils gardèrent malgré cela un roi d'origine lunda, le kiamfu. C'est vers la fin du XIXe siècle que les Yaka sont touchés par les menées de l'armée coloniale, la Force publique. L'armée de Monoemugi est composée d'archers Yakas réputés pratiquer un cannibalisme rituel sur leurs ennemis vaincus. Il existait plusieurs groupes de Jagas à savoir ceux qui avaient envahi Mbanza Kongo en 1568, les Imbangalas, etc. Le mot Jaga pour les Portugais signifiait vagabond et sans origine. Le mot « Jaga » serait une déformation du mot Kongo « Yaka », Yaka était un titre d’honneur attribué aux guerriers du Royaume de Kongo. On peut retrouver ce mot dans la phrase Kongo suivante des descendants de M'panzu: « Beto, mayaka mbata; mayaka mpunza, mayaka mbele. » (Traduction : « Nous, nous attrapons les coups, les flèches et les épées. »). Le verbe Kuyaka en Kikongo signifie attraper au vol. Les LundaSelon la tradition orale, l’empire naquit en 1600 de notre ère lorsqu’un groupe de populations issues de l’empire Luba et dirigées par Ilunga Tshibinda, frère ou neveu (et donc rival) de l’empereur Ilunga Kalala, émigra vers l’ouest et arriva sur la terre de la confédération Lunda ou Ba Lunda, située dans le Kasaï supérieur au sud-ouest du Katanga. Le premier Mwant Yav étendit le royaume et nomma gouverneurs des chefs d’autres branches lunda, dont celui de Kazembe (Luapula, sud-est du lac Moero), groupe promis à une grande prospérité du fait de ses contacts privilégiés avec les partenaires commerciaux de l’empire. La tradition orale rapporte que les frères évincés de la reine Lueji furent à l’origine d’autres groupes de la confédération. Shinguli aurait fondé le royaume Imbangala sur le Kwango, affluent de la Kasaï, et Chiniama serait à l’origine des Luena et des Chokwe. L’empire se développa rapidement, aidé par le commerce et des expéditions militaires. Il s’agissait toujours d’une confédération dans laquelle l'empereur déléguait son pouvoir aux chefs politiques des différents groupes, appelés ayilol ; les plus périphériques, soumis lors de l’expansion, apportaient un tribut. L’empereur, qui présidait depuis la capitale, était choisi par un conseil de nobles (les guerriers les plus valeureux) et de sages (guérisseurs et prêtres de la religion animiste traditionnelle) ; la fonction n’était donc pas héréditaire, mais le nouvel empereur reprenait le nom, la personnalité et la parentèle de l’empereur précédent, qui étaient ceux du premier Mwant Yav, assurant une continuité symbolique. Les héritiers étaient choisi en fonction de leur capacité à régner, car le sang ne transmet pas toujours la sagesse ni les qualités qui font un bon empereur ou une bonne impératrice. Cette pratique, associée à la souplesse dans le choix de l’héritier effectif, a assuré à l’empire Lunda une stabilité qui a manqué aux Lubas. L’empire Lunda s’étendit sur l’actuel Angola, puis vers l’est jusqu’au lac Mwero pour obtenir le cuivre,
l’ivoire et le sel. Le commerce avec les Portugais débuta en 1650. À la fin du XVIIe siècle,
ses comptoirs contrôlaient la distribution du cuivre dans l’est de l’Angola et le groupe du lac Mwero et
de la vallée du Luapula, Mwata Kazembe, fournissait du sel des marais de la Lufira et contrôlait l’ivoire
et le commerce avec la côte est et la péninsule arabe. Au milieu du XVIIIe siècle, l’empire
dominait l’étendue entre le lac Tanganyka et la rivière Kwongo. Le contrôle du commerce extérieur
était alors devenu une fonction royale essentielle. Les esclaves étaient vendus à Luanda (vers
le Brésil) et dans les environs de Bangwelo (vers le Mozambique et Zanzibar, puis la péninsule arabe).
Les importations principales étaient le tissu et les armes. La prospérité de l’empire atteint
son apogée vers le milieu du XIXe siècle. Troupes Disponibles
Caractéristiques en CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
Les minima sont donnés pour des armées d'environ 3000 points, permettant de longues parties d'une soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser. |
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