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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire Armée 394 : Autres Peuples Nguni (Xhozas, Swazis, etc...) (1700 à 1880 après J-C)Les Nguni sont un groupe de peuples d'Afrique australe parlant les langues nguni. Les principaux des ces peuples sont les Zoulous, les Xhoza, les Swazi, les Ngoni et les Matabélés. Les Zoulous et les Matabélés ayant opéré des réformes militaires propres font l'objet de leurs propres listes, à partir, pour les premiers des réformes de Shaka, (liste396) et pour les seconds de leur exil autour de leur chef Mzilikazi (liste397). Les autres peuples évoluèrent parallèlement, d'abord en réponse au Mfecane, la dévasation répandue par les armées Zoulous, puis (ou en même temps pour les Xhozas) à la pression des colons blancs. L'histoire ancienne du peuple Nguni fait partie leur histoire orale. Selon la légende, ils sont un peuple qui a migré d'Égypte vers les Grands Lacs de la région subéquatoriale centrale/orientale de l'Afrique. Ils ont migré vers le sud durant plusieurs siècles, avec de grands troupeaux de bétail, entrant dans ce qui est maintenant l'Afrique du Sud il y a environ 2 000 ans de manière sporadique. Des grandes vagues de migration ont suivi vers le XVe siècle. Les peuples Nguni sont des groupes de pasteurs, qui fait partie du plus grand groupe des Bantous qui occupe une grande partie des pièces de l'Est et du Sud de l'Afrique. Beaucoup de tribus et les clans ont été réunis par la force sous Chaka Zulu. Son organisation politique était efficace pour intégrer les tribus conquises, en partie en raison des régiments de classe d'âge où les hommes de différents villages étaient réunis. Les tribus nguni ont gardé les mêmes pratiques politiques que celles utilisés par Chaka. Pendant les immigrations connues sous le nom de Mfecane, les peuples nguni se sont répartis sur une grande partie de l'Afrique australe, absorbant, conquérant ou déplaçant de nombreux autres peuples. Dans les peuples nguni, le clan — fondée sur l'ascendance masculine — formait la plus grande unité sociale. Chaque clan était dirigé par un chef, les hommes influents essayant de parvenir à l'indépendance en créant leur propre clan. Le pouvoir d'un chef dépendait souvent de la façon dont il pouvait maintenir son clan soudé. Depuis le début du XIXe siècle, l'influence du clan zoulou et le Mfecane conséquent qui a accompagné l'expansion des Zoulous sous Chaka a contribué à l'alliance parmi les nombreux clans plus petits et à leur consolidation. Au début de la période, les guerriers combattaient surtout à distance, échangeant des javelines légères que leurs grand bouclers de cuir paraient dans un rituel de menaces et d'insultes croisées. Parfois, un champion se détachait, et en venait aux mains avec un champion adverse, mais le nombre et l'aggressivité étaient les deux facteurs essentiels qui faisait qu'un clan cédait parfois à l'autre. Le plus souvent, après avoir démontré la vaillance de leurs troupes, les chefs se réunissaient pour trouver une solution amiable au conflit. Shaka changea tout cela pour toujours en prônant le combat au corps à corps et la lutte à mort. Il inaugura cette tactique à la bataille de Goqli Hill en 1816, et en 1824, il était déjà maître de tout ce qui aujourd'hui est la Province du kwaZulu-Natal. En réponse, les autres clans durent se soumettre ou s'adapter. Cherchant parfois refuge derrière les frontières des colonies britanniques ou portugaise, ou créant des armées nombreuses, à l'imitation des zoulous, mais sans jamais atteindre leur niveau d'entrainement et d'organisation. Les Xhozas, au contact des colons boers puis britanniques, furent les premiers à adopter les armes à feu, et dans une faible mesure, quelques chevaux. Les Swazis surent garder leur indépendance jusqu'à nos jours moyennant quelques concessions diplomatiques et commerciales à leurs puissants voisins.
Valeurs pour les fiches d'unité
Les minima sont donnés pour des armées d'environ 1000 points, permettant de longues parties d'une
soirée entière. Pour des parties plus courtes, n'hésitez pas à les diviser. |