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Armée 482 : Malaysie (1222-1400)Cette liste couvre les armées stationnées dans la péninsule Malaise des empires javanais de Singhasari et Majapahit, et d'autres États de Malaisie, de la fondation de Singhasari à la fondation du Sultanat de Malacc. Il y avait eu, avant, de puissants États indianisés dès 700 après JC, mais leur organisation militaire est obscure (bien que les reliefs du 9ème siècle de Borobudur à Java montrent des gardes avec des épées courtes de style indien et de longs arcs ou de petits boucliers ovales), et même cette liste doit reposer en partie sur des preuves ultérieures. Les États sont encore hindous ou bouddhistes, mais la conversion à l'islam s'accroît à partir du 14ème siècle, en particulier dans les ports de commerce. Dans l'espoir d'intercepter l'invasion Yuan, Singhasari avait envoyé des troupes au Champa (avec lequel il y avait un mariage-alliance) et en Malaisie, indiquant la sphère d'influence de Java sur le continent. Majapahit déclina après 1389, quand la montée du port de Malacca détourna le commerce et la propagation de l'Islam mina la dynastie hindoue, qui disparut peu après 1513. Un récit du 16ème ou 17ème siècle d'une bataille en 1357 entre Majapahit et l'État javanais occidental de la Sonde décrit un roi armé avec une lance montée dans un char (peut-être un souvenir anachronique des époques héroïques antérieures), avec un étendard décoré de banderoles, un parasol noir et de petits drapeaux à l'avant du véhicule; d'autres princes en howdahs sur des éléphants, chacun avec un étendard d'une couleur distinctive et un parasol assorti, et armé d'arcs, de lances et de boucliers oblongs; la cavalerie noble, y compris «le plus haut dignitaire de la Sonde», avec des lances, des épées et des boucliers; et l'infanterie avec des boucliers, des épées, des lances et des sarbacanes (plus des canons et des arquebuses, anachronique pour 1357). La cavalerie noble d'un contingent est en uniforme, en vestes jaunes et en pagnes. L'infanterie attaquaient avec férocité, «comme si elle n'avait conscience d'aucun péril», «comme des hommes qui ne s'attendaient pas à survivre»; une réputation que les guerriers malais conservèrent jusqu'au milieu du 20ième siècle. Un récit portugais du XVIe siècle décrit les Malais utilisant des arcs «énormes» ainsi que des lances, des kriss, des cimeterres, des sarbacanes et des boucliers en bois assez grands pour protéger tout le corps. La sarbacane et ses fléchettes empoisonnées étaient utilisées par presque toutes les nations de la région, souvent entre les mains des aborigènes des forêts. C'était très redouté et particulièrement dangereux pour les animaux. Tambralinga était un puissant État malais au 13ème siècle, avec des liens commerciaux avec le Sri Lanka. En 1270, une force Tambralingan avec des alliés cinghalais locaux a combattu en vain contre une invasion par les Tamouls Pandya du sud de l'Inde. Les forces malaises au Sri Lanka sont décrites comme utilisant des flèches empoisonnées.. Parmi les autres Etats représentés ici, il convient qussi de citer Langkasuka, royaume malais (hindou-bouddhiste) situé dans la péninsule malaise. Le nom est d'origine sanskrit; on pense que c'est une combinaison de langkha pour «terre resplendissante» -sukkha pour «bonheur». Le royaume est probablement, avec le Kedah, l'un des premiers royaumes fondés sur la péninsule malaise. L'emplacement exact du royaume fait débat, mais les découvertes archéologiques à Yarang près de Pattani, en Thaïlande, suggèrent un emplacement probable. On pense que le royaume a été fondé au 2ème siècle.Selon la légende donnée dans les annales de Kedah, le royaume a été fondé et nommé par Merong Mahawangsa. Une autre proposition suggère que le nom peut avoir été dérivé de langkha et Ashoka, le légendaire roi guerrier hindou Mauryan qui est finalement devenu pacifiste après avoir embrassé les idéaux adoptés dans le bouddhisme, et que les premiers colonisateurs indiens de l'isthme malais ont nommé le royaume Langkasuka dans son honneur. Des sources historiques chinoises ont fourni des informations sur le royaume et ont enregistré un roi Bhagadatta qui a envoyé des envoyés à la cour chinoise. Le Kedah fournissait de l'étain et des produits de la jungle tels que le rotin, la résine, le miel, la cire d'abeille, les éléphants, l'ivoire, les noix d'arec, le bois sépang et les bois noirs, sur lesquels il opérait des prélèvements fiscaux. Les débuts de l'histoire de Kedah peuvent être retracés à partir de diverses sources, de la période préhistorique au site archéologique de la vallée de Bujang, au début du commerce maritime de l'Inde, de la Perse et des Arabes jusqu'aux œuvres écrites des premiers pèlerins chinois et des premiers documents chinois, le Hikayat Merong Mahawangsa (connu sous le nom d'annales de Kedah) à Al-Tarikh Salasilah Negeri Kedah. La série de raids lancés par l'empire Chola au XIe siècle avait affaibli l'empire autrefois glorieux de Srivijaya. À la fin du XIIIe siècle, le Srivijaya déjà fragmenté a attiré l'attention du roi expansionniste javanais, Kertanegara de Singhasari. En 1288, les forces expéditionnaires navales de Singhasari ont réussi à mettre à sac Jambi et Palembang et à mettre à genoux Malayu Dharmasraya - l'État successeur de Srivijaya. En 1293, Majapahit succéda à Singhasari, comme puissance dominante de la région. Selon les Annales Malayses, un prince de Palembang nommé Seri Teri Buana, qui prétendait être un descendant d'Alexandre le Grand, est resté sur l'île de Bintan pendant plusieurs années avant de mettre les voiles et de débarquer sur Temasek en 1299. Les Orang Laut (peuple de la mer), célèbres pour leurs loyaux services à Srivijaya, l'ont finalement fait roi d'un nouveau royaume appelé Singapore. Au 14ème siècle, Singapour s'est développé en même temps que l'ère Pax Mongolica et est passé d'un petit avant-poste commercial à un centre de commerce international étroitement lié à la dynastie Yuan. Dans un effort pour faire revivre la fortune de Malayu à Sumatra, dans les années 1370, un dirigeant malais de Palembang a envoyé un envoyé à la cour du premier empereur de la dynastie Ming nouvellement établie. Il a invité la Chine à reprendre le système tributaire, tout comme Srivijaya l'avait fait plusieurs siècles plus tôt. Apprenant cette manœuvre diplomatique, le roi Hayam Wuruk de Majapahit a immédiatement envoyé un envoyé à Nankin, convaincu l'empereur que Malayu était leur vassal et n'était pas un pays indépendant. Par la suite, en 1377 - quelques années après la mort de Gajah Mada, Majapahit envoya une attaque navale punitive contre une rébellion à Palembang qui causa la destruction complète de Srivijaya et provoqua la diaspora des princes et nobles srivijayans. Des rébellions contre la domination javanaise s'ensuivirent et des tentatives furent faites par les princes malais en fuite pour faire revivre l'empire, qui laissa la région du sud de Sumatra dans le chaos et la désolation.Dans la seconde moitié du 14ème siècle, le Royaume de Singapour s'est enrichi. Cependant, son succès a alarmé deux puissances régionales à cette époque, Ayuthaya du nord et Majapahit du sud. En conséquence, la capitale fortifiée du royaume a été attaquée par au moins deux invasions étrangères majeures avant d'être finalement saccagée par Majapahit en 1398. Le cinquième et dernier roi, Parameswara, a fui vers la côte ouest de la péninsule malaise.Parameswara (également connu sous le nom de "Iskandar Syah" dans certains récits) a fui vers le nord à Muar, Ujong Tanah et Biawak Busuk avant d'atteindre un village de pêcheurs à l'embouchure de la rivière Bertam (la rivière Malacca actuelle). C'est là qu'il fonda le sultanat de Malacca, cf liste vh09 Liste de Troupes Disponibles.
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