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CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire - Les Armées de la Renaissace - Liste R305b : Sahel et Soudan (1591 à 1800)
Le Soudan occidental est la prairie vallonnée légèrement boisée au sud du désert du Sahara. Après la destruction du Songhaï par le Maroc en 1591, ses nations comprennent le Bornu, le Kanem et les états haoussa. En 1591 l'empire Songhai est quasiment entièrement démantelé par les troupes du pacha Djouder en provenance du Maroc. Succéderont, sur l'actuel territoire du Mali, une mosaïque de petits États : les royaumes bambaras de Ségou et du Kaarta, l'Empire peul du Macina, l'Empire toucouleur, le Royaume du Kénédougou, etc. La pratique de l'esclavage se développe pendant cette période. Plus à l'Est, sur le territoire actuel du Burkina Faso se trouvaient différents royaumes ou chefferies : le Gurma, pays des Gurmantchés et des Bembas ; le Mossi, pays des Mossis ; le Gwiriko, pays des Bobo-Dioulas ; le Bissa, pays des Bissa (lebri ou barka), le Liptako, pays des Peuls, des Haoussas et des Bellas. On trouve ensuite le Sultanat d'Agadez (également connu sous le nom de Tenere ou Sultanat d'Aïr, un royaume berbère centré dans la ville d'Agadez dans les montagnes de l'Aïr, situé à l'extrémité sud du désert du Sahara dans le centre-nord du Niger. Après la défaite du royaume Songhaï en 1591, le sultanat d'Agadez a retrouvé son indépendance. Il a connu une forte baisse de sa population et de son activité économique au 17e siècle mais a survécu jusqu'à l'arrivée des français en 1900. Enfin autour du Lac Tchad cette liste s'applique également au Kanem, Bornou. A la chute de l'Empire Songhai, le Bornou reconquit le Kanem et devint le Kanem-Bornou au XVIe siècle. L'empire atteint son apogée sous le règne d'Idriss III Alaoma (1571-1603) avec un territoire englobant des zones de l'actuel Tchad, Niger, Cameroun et Nigeria, y compris le royaume de Kwararafa dans la région du Middle Belt au Nigéria. Du temps de Ahmed al-Mansour Ad-Dhahbî (1578 -1603), le royaume de Bornou devient vassal des Saadiens du Maroc. Au XVIIe siècle, l'empire contrôlait les routes commerciales transsahariennes, construisait des garnisons pour les protéger et signait des traités avec les dirigeants d'Afrique du Nord. À la fin du XVIIIe siècle, le Bornou a retrouvé une puissance certaine et étend son influence jusque sur les peuplades de la Bénoué moyenne. Sa prospérité est essentiellement basée sur le trafic des esclaves. La liste précédente est celle des empires sahéliens : liste391 Les Troupes Les Yan lifida, y compris les garde du corps, étaient de la cavalerie disciplinée chargeant en cottes de mailles et parfois en corselet en plaques et / ou en coton matelassé épais aux motifs brillants protégeant l'homme et le cheval. Ils étaient armés d'une lance touareg, d'une épée et d'un bouclier. Les Yan kwarbai variaient entre des hommes pour la plupart non protégés sur de bons chevaux avec de longs boucliers touareg ou de plus petits boucliers ronds utilisant des lances courtes et / ou des javelots, et Shuwa en pagne à cru sur des poneys hirsutes avec des javelots ou des fers à lancer, quelques boucliers et parfois des lances. Les fantassins Zagi les soutenaient et aidaient a réapprovisionner les javelots. Les Yam baka utilisait des arcs faibles tirant des flèches empoisonnées sans empennages. Les Yam lifida baka y ajoutaient un gambeson court, un bouclier et une lance. Les Yam mashi utilisaient des javelots et un bouclier. Les Yam faté-faté avaient une longue épée et un bouclier. Les Yam assigiri repoussaient la cavalerie avec de longues lances de fer. Les Yam bindiga avaient des armes à feu avec un effet disproportionné en raison du bruit et de la fumée. Les mousquets à poudre noire ont ensuite parfois été préférés aux fusils modernes, car ils étaien plus bruyants ! Les rebelles pourvaient manquer de cavalerie. Les généraux doivent être de la cavalerie si plus d'une unité de cavalerie est utilisée. Troupes Disponibles
Caractéristiques pour Clash
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