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40 Armées Indispensables : de Qadesh à La Marne
T 1 : Armées Antiques et Médiévales
T1.1 : L'Europe
T1.2 : L'Asie
T1.3 : Le Reste
T 2 : Armées 1500-1700
T 3 : Armées 1700-1790
T 4 : Armées 1790-1850
T 5 : Armées 1850-1925
T 6 : Armées Imaginaires
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Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020

CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
- Les Armées indigènes des Amériques -

Liste 488 Amérindiens des Forêts du Nord-Est (1500/1700)

            Les peuples autochtones des forêts de l’Est appartiennent à deux familles linguistiques non apparentées, la famille iroquoienne et la famille algonquienne. Notons que bien que les peuples Haudenosaunee (Iroquoiens) appartiennent au groupe linguistique iroquoien, ils n’en représentent pas l’intégralité. Il en va de même pour les Algonquins et le groupe linguistique algonquien.
Les peuples de langue iroquoienne de cette région comprennent les Ériés (au sud du lac Érié), les Neutres (région des rivières Grand et Niagara), les Wenros (est de la rivière Niagara), les Haudenosaunee ou Six Nations (y compris les Sénécas, les Cayugas, les Onondagas, les Oneidas, les Mohawks et les Tuscaroras), les Wendats-Hurons (vallée du Saint-Laurent au 16e siècle, Wendake ou la Huronie au 17e siècle, région qui s’étendait de la baie Georgienne au lac Ontario), les Pétuns (au sud et au sud-ouest de la baie Georgienne) et les Iroquoiens du Saint-Laurent (de Montréal à Québec, selon la carte d’aujourd’hui).
Les peuples algonquins des forêts de l’Est, pour leur part, comprennent les Ojibwés (région est du lac Supérieur au nord-est de la baie Georgienne), les Outaouais (île Manitoulin et péninsule de Bruce), les Nipissing (lac Nipissing), les Algonquins (rivière des Outaouais et ses affluents), les Abénaquis (Vermont, New Hampshire, Maine, Nouveau-Brunswick et sud-est du Québec actuels), les Welastekwewiyik (ou « Wolastoqiyik », anciennement connus sous le nom de Malécites) (rivière Saint-Jean dans l’ouest du Nouveau-Brunswick, nord-est du Maine jusqu’au Québec) et les Micmacs (péninsule gaspésienne et ce qui est aujourd’hui le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse).Avant le contact avec les Européens, l’unité politique la plus importante chez les Algonquins des forêts de l’Est semble être le village de bande, une communauté formée de différentes bandes. Chaque bande ou village compte au moins un chef, dont le statut est habituellement transmis par la lignée paternelle. Les groupes patrilinéaires caractérisés par un totem à l’effigie d’un animal sont surtout associés aux peuples algonquins des forêts de l’Est. Les territoires des villages de bande ne sont pas rigoureusement délimités, et tous les membres ont accès aux ressources de base.
Dans la société iroquoienne, les maisons longues abritent plusieurs familles apparentées. Au moment de prendre résidence, le couple observe une tradition matrilocale (c’est-à-dire qu’après son mariage, l’homme vit dans la maison longue de son épouse). De même, la filiation, le patrimoine et l’héritage suivent un ordre matrilinéaire. Un ou plusieurs ménages forment une matrilinéarité. Plusieurs lignées constituent un clan exogame (où les membres sont tenus de se marier avec quelqu’un qui n’appartient pas à leur groupe social) représenté par un emblème totémique particulier. Les membres d’un clan, chez les Haudenosaunee, se considèrent comme frères et sœurs, indépendamment de leur village ou de leur communauté d’appartenance. Les nations sont formées de 3 à 10 clans dont les membres sont dispersés dans plusieurs villages. Chez certains groupes, les clans sont divisés en deux catégories, qu’on appelle « moitiés ».
La plupart des peuples iroquoiens ont des chefs civils et des chefs guerriers. La Confédération des Haudenosaunee a un conseil comprenant 50 postes permanents et héréditaires qui se maintiennent, quoique de façon modifiée, jusqu’à nos jours. Lors des cérémonies funéraires, on honore le souvenir des chefs de la Confédération disparus et on confère à leurs successeurs des noms honoraires reliés à leurs fonctions. Les Wendats ont un système politique similaire.

Bien que les Vikings réalisent des expéditions sporadiques en Arctique et sur la côte est entre le 10e et le 14e siècle, les premières influences européennes importantes sont celles des pêcheurs des Grands Bancs de Terre-Neuve, qui commencent à faire la traite des fourrures au début du 16e siècle, juste avant que Jacques Cartier établisse ses premiers contacts avec les Micmacs et les Iroquoiens du Saint-Laurent, en 1534-1535. À la fin du 16e siècle, la plupart des peuples des forêts de l’Est sont engagés, directement ou indirectement, dans la traite des fourrures. Au cours de cette période, les Iroquoiens du Saint-Laurent abandonnent leurs terres ancestrales et la Confédération haudenosaunee devient prédominante.
Dès le début du 17e siècle, des colonies européennes sont établies dans l’île de Sable (temporairement), à Tadoussac, sur la rivière Sainte-Croix dans le Maine actuel (brièvement), et à Port-Royal, dans la vallée de l’Annapolis. En 1609, Henry Hudson explore la côte de ce qui deviendra la Nouvelle-Angleterre et la rivière qui porte son nom, tandis que Samuel de Champlain participe à une expédition guerrière des Algonquins, des Innus et des Wendats contre les Mohawks près du lac Champlain, événement qui marque le début de la participation européenne aux hostilités intertribales, qui dureront un siècle.
En 1626, quand les Hollandais établissent New Amsterdam (New York), les animaux à fourrure sont déjà en bonne partie exterminés sur la côte de l’Atlantique en raison du commerce. Durant la première moitié du 17e siècle, les épidémies de maladies européennes et les guerres déciment les populations autochtones. Parallèlement, leur mode de vie, fondé sur la chasse et la cueillette, est bouleversé par leurs nouvelles relations commerciales avec les Européens. Les Autochtones développent des relations de dépendance quand des articles européens variés remplacent les leurs, et de nouvelles formes de territorialité et d’hégémonie sont instaurées.
En Nouvelle-Angleterre, la guerre de Pequot (1636-1637) et la guerre du roi Philip (1675-1676) déciment la population autochtone, l’empêchant ainsi de s’opposer à la colonisation européenne. Après environ 1675, des Abénaquis déménagent à Saint-François, près du Saint-Laurent. Dans la région des Grands Lacs, les Haudenosaunee intensifient leurs attaques contre d’autres peuples de langue iroquoienne et certains groupes algonquins durant les années 1640 et 1650, forçant plusieurs à fuir leur patrie (voir Guerres iroquoises). Les groupes de Wendats et de Pétuns – et, selon certaines sources, de Neutres et d’Ériés – qui restent s’enfuient vers l’ouest et deviennent connus sous le nom de « Wyandot ». Un groupe s’établit à Lorette (ou Loretteville), près de Québec, et forment les Hurons-Wendats. Les Haudenosaunee, clairsemés par les guerres et les épidémies, augmentent leur nombre en adoptant des prisonniers et des réfugiés de guerre.
À la fin du 17e siècle, la puissance des Haudenosaunee est en mutation. Les Ojibwés et les Algonquins se déplacent vers ce qui est actuellement le sud de l’Ontario. Leurs descendants y occupent toujours aujourd’hui des réserves. En 1722, les Haudenosaunee acceptent les Tuscaroras, un peuple de langue iroquoienne du nord, qui se joignent à leur Confédération après avoir fui la Caroline du Nord actuelle. Après cet ajout, la Confédération est désormais appelée les « Six-Nations ».
Durant la première moitié du 18e siècle, la plupart des peuples de langue algonquienne des forêts de l’Est sont les alliés des Français, et échangent des fourrures contre des biens européens. À l’exception d’un groupe de Mohawks établi près de Montréal, la majorité des Haudenosaunee s’allient aux Britanniques.

voir aussi le cas particuliers des Iroquois : liste vh07
488b Amérindiens des Forêts

900

1500

488 Amérindiens des Forêts

1500

1700

488c Amérindiens des Forêts 1700 1779

Troupes Disponibles

Nom

Min

Max

Description en Français

English Description

Guerriers

50

400

Infanterie , Arc faible, Arme de poing, Agile+Coureurs des bois,

Order Infantry, Small bow, Side arm, Swift+Wood runner,

passer en général ou sous général au moins 1 guerrier sur 50

1

16

Non défini, ,, Non armé, Supérieurs, Enthousiastes

Undefined, ,, Unarmed, Superior, Enthousiasts

passer en vétéran

0

100

Non défini, ,, Non armé, Vétérans,

Undefined, ,, Unarmed, Veteran,

passer en enthousiaste

0

100

Non défini, ,, Non armé, Enthousiastes

Undefined, ,, Unarmed, Enthousiasts

éclaireurs, flanqueurs, etc.

24

120

Infanterie Ordre dispersé, Arc faible, Dague, Agile+Coureurs des bois,

Open order Infantry, Small bow, Knife, Swift+Wood runner,

De 1620 à 1688 remplacer arc par mousquet de traite

0

100

Non défini, Fusil de traite à silex, Non armé,

Undefined, Dane Gun, Unarmed,

Après 1688 remplacer arc par mousquet

0

500

Non défini, Mousquet à pierre, Non armé,

Undefined, Flintlocks, Unarmed,

Caractéristiques en Clash !  

Troupe

Min

Max

Type

Ord

Cui

Bou

Vies

Act

Red

Piv

Ent

Mor

Arme de Tir

Port

Fact

T/Tour

T/Fig

Notes Tir

Arme de mêlée

Fac

RS

C/Fig

Notes C&C

Spécial

Guerriers

50

400

IPM

OM

0

0

1

2

3

3

N

M

Arc faible

3

5

2

1

 

Arme de poing

5

0

1

 

/ / Agile+Coureurs des bois

passer en général ou sous général au moins 1 guerrier sur 50

1

16

-

0

0

0

0

0

0

6

S

E

Non Tireur

0

0

0

0

 

Non armé

0

0

1

 

/ /

passer en vétéran

0

100

-

0

0

0

0

0

0

6

V

M

Non Tireur

0

0

0

0

 

Non armé

0

0

1

 

/ /

passer en enthousiaste

0

100

-

0

0

0

0

0

0

6

N

E

Non Tireur

0

0

0

0

 

Non armé

0

0

1

 

/ /

éclaireurs, flanqueurs, etc.

24

120

IPD

OD

0

0

1

3

4

2

N

M

Arc faible

3

5

2

1

 

Dague

6

0

1

 

/ / Agile+Coureurs des bois

De 1620 à 1688 remplacer arc par mousquet de traite

0

100

-

0

0

0

0

0

0

6

N

M

Fusil de traite à silex

3

6

2

1

 

Non armé

0

0

1

 

/ /

Après 1688 remplacer arc par mousquet

0

500

-

0

0

0

0

0

0

6

N

M

Mousquet à pierre

4

5

2

1

Ignore armure

Non armé

0

0

1

 

/ /

=======================================================================================

The forest peoples of the Atlantic coast of America, like the earlier woodland Hopewell culture destroyed by more barbarous tribes between 500 and 750 AD, were more culturally advanced than they are usually given credit for. The Iroquois, for example, lived in fortified agricultural villages with substantial buildings, formed large leagues and had a pictographic written language. Their legends recall emigrating from the south-west and having to learn woods fighting skills to expel previous occupants. Their main weapon was originally not their short-ranged bow, which was used only for ambushes, but the stone-headed tomahawk, used in conjunction with wooden armour. Europeans described their tactics as "Sneaking up like foxes, fighting like lions, then disappearing like birds", "fighting with leaping and dancing, that no arrow hits" and "venturing into the thickest with great valour and courage to bring away enemy heads". They are included here as enemies for the mound builders of the Mississippi basin, Vinland Vikings or the Welsh colonists of Prince Madouc in 1171 from whom the Mandan tribe is plausibly traced. The start date is arbitrary, the end date that of the introduction of firearms.