Tous droits résérvés © Vincent Hérelle + Philippe Bondurand, 2020 |
CLASH ! L'autre Jeu d'Histoire
- Les Armées indigènes des
Amériques -
Liste 488 Amérindiens des
Forêts du Nord-Est (1500/1700)
Les peuples autochtones des forêts de l’Est appartiennent à deux familles linguistiques non apparentées,
la famille iroquoienne et la famille algonquienne. Notons que bien que les peuples Haudenosaunee (Iroquoiens) appartiennent
au groupe linguistique iroquoien, ils n’en représentent pas l’intégralité. Il en va de même
pour les Algonquins et le groupe linguistique algonquien.
Les peuples de langue iroquoienne de cette région comprennent les Ériés (au sud du lac Érié),
les Neutres (région des rivières Grand et Niagara), les Wenros (est de la rivière Niagara),
les Haudenosaunee ou Six Nations (y compris les Sénécas, les Cayugas, les Onondagas, les Oneidas,
les Mohawks et les Tuscaroras), les Wendats-Hurons (vallée du Saint-Laurent au 16e siècle, Wendake
ou la Huronie au 17e siècle, région qui s’étendait de la baie Georgienne au lac Ontario),
les Pétuns (au sud et au sud-ouest de la baie Georgienne) et les Iroquoiens du Saint-Laurent (de Montréal
à Québec, selon la carte d’aujourd’hui).
Les peuples algonquins des forêts de l’Est, pour leur part, comprennent les Ojibwés (région
est du lac Supérieur au nord-est de la baie Georgienne), les Outaouais (île Manitoulin et péninsule
de Bruce), les Nipissing (lac Nipissing), les Algonquins (rivière des Outaouais et ses affluents), les Abénaquis
(Vermont, New Hampshire, Maine, Nouveau-Brunswick et sud-est du Québec actuels), les Welastekwewiyik (ou
« Wolastoqiyik », anciennement connus sous le nom de Malécites) (rivière Saint-Jean dans
l’ouest du Nouveau-Brunswick, nord-est du Maine jusqu’au Québec) et les Micmacs (péninsule gaspésienne
et ce qui est aujourd’hui le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse).Avant
le contact avec les Européens, l’unité politique la plus importante chez les Algonquins des forêts
de l’Est semble être le village de bande, une communauté formée de différentes bandes.
Chaque bande ou village compte au moins un chef, dont le statut est habituellement transmis par la lignée
paternelle. Les groupes patrilinéaires caractérisés par un totem à l’effigie d’un animal
sont surtout associés aux peuples algonquins des forêts de l’Est. Les territoires des villages de
bande ne sont pas rigoureusement délimités, et tous les membres ont accès aux ressources de
base.
Dans la société iroquoienne, les maisons longues abritent plusieurs familles apparentées.
Au moment de prendre résidence, le couple observe une tradition matrilocale (c’est-à-dire qu’après
son mariage, l’homme vit dans la maison longue de son épouse). De même, la filiation, le patrimoine
et l’héritage suivent un ordre matrilinéaire. Un ou plusieurs ménages forment une matrilinéarité.
Plusieurs lignées constituent un clan exogame (où les membres sont tenus de se marier avec quelqu’un
qui n’appartient pas à leur groupe social) représenté par un emblème totémique
particulier. Les membres d’un clan, chez les Haudenosaunee, se considèrent comme frères et sœurs,
indépendamment de leur village ou de leur communauté d’appartenance. Les nations sont formées
de 3 à 10 clans dont les membres sont dispersés dans plusieurs villages. Chez certains groupes, les
clans sont divisés en deux catégories, qu’on appelle « moitiés ».
La plupart des peuples iroquoiens ont des chefs civils et des chefs guerriers. La Confédération des
Haudenosaunee a un conseil comprenant 50 postes permanents et héréditaires qui se maintiennent, quoique
de façon modifiée, jusqu’à nos jours. Lors des cérémonies funéraires,
on honore le souvenir des chefs de la Confédération disparus et on confère à leurs
successeurs des noms honoraires reliés à leurs fonctions. Les Wendats ont un système politique
similaire.
Bien que les Vikings réalisent des expéditions sporadiques en Arctique et sur la côte est
entre le 10e et le 14e siècle, les premières influences européennes importantes sont celles
des pêcheurs des Grands Bancs de Terre-Neuve, qui commencent à faire la traite des fourrures au début
du 16e siècle, juste avant que Jacques Cartier établisse ses premiers contacts avec les Micmacs et
les Iroquoiens du Saint-Laurent, en 1534-1535. À la fin du 16e siècle, la plupart des peuples des
forêts de l’Est sont engagés, directement ou indirectement, dans la traite des fourrures. Au cours
de cette période, les Iroquoiens du Saint-Laurent abandonnent leurs terres ancestrales et la Confédération
haudenosaunee devient prédominante.
Dès le début du 17e siècle, des colonies européennes sont établies dans l’île
de Sable (temporairement), à Tadoussac, sur la rivière Sainte-Croix dans le Maine actuel (brièvement),
et à Port-Royal, dans la vallée de l’Annapolis. En 1609, Henry Hudson explore la côte de ce
qui deviendra la Nouvelle-Angleterre et la rivière qui porte son nom, tandis que Samuel de Champlain participe
à une expédition guerrière des Algonquins, des Innus et des Wendats contre les Mohawks près
du lac Champlain, événement qui marque le début de la participation européenne aux
hostilités intertribales, qui dureront un siècle.
En 1626, quand les Hollandais établissent New Amsterdam (New York), les animaux à fourrure sont déjà
en bonne partie exterminés sur la côte de l’Atlantique en raison du commerce. Durant la première
moitié du 17e siècle, les épidémies de maladies européennes et les guerres déciment
les populations autochtones. Parallèlement, leur mode de vie, fondé sur la chasse et la cueillette,
est bouleversé par leurs nouvelles relations commerciales avec les Européens. Les Autochtones développent
des relations de dépendance quand des articles européens variés remplacent les leurs, et de
nouvelles formes de territorialité et d’hégémonie sont instaurées.
En Nouvelle-Angleterre, la guerre de Pequot (1636-1637) et la guerre du roi Philip (1675-1676) déciment
la population autochtone, l’empêchant ainsi de s’opposer à la colonisation européenne. Après
environ 1675, des Abénaquis déménagent à Saint-François, près du Saint-Laurent.
Dans la région des Grands Lacs, les Haudenosaunee intensifient leurs attaques contre d’autres peuples de
langue iroquoienne et certains groupes algonquins durant les années 1640 et 1650, forçant plusieurs
à fuir leur patrie (voir Guerres iroquoises). Les groupes de Wendats et de Pétuns – et, selon certaines
sources, de Neutres et d’Ériés – qui restent s’enfuient vers l’ouest et deviennent connus sous le
nom de « Wyandot ». Un groupe s’établit à Lorette (ou Loretteville), près de Québec,
et forment les Hurons-Wendats. Les Haudenosaunee, clairsemés par les guerres et les épidémies,
augmentent leur nombre en adoptant des prisonniers et des réfugiés de guerre.
À la fin du 17e siècle, la puissance des Haudenosaunee est en mutation. Les Ojibwés et les
Algonquins se déplacent vers ce qui est actuellement le sud de l’Ontario. Leurs descendants y occupent toujours
aujourd’hui des réserves. En 1722, les Haudenosaunee acceptent les Tuscaroras, un peuple de langue iroquoienne
du nord, qui se joignent à leur Confédération après avoir fui la Caroline du Nord actuelle.
Après cet ajout, la Confédération est désormais appelée les « Six-Nations
».
Durant la première moitié du 18e siècle, la plupart des peuples de langue algonquienne des
forêts de l’Est sont les alliés des Français, et échangent des fourrures contre des
biens européens. À l’exception d’un groupe de Mohawks établi près de Montréal,
la majorité des Haudenosaunee s’allient aux Britanniques.
voir aussi le cas particuliers des Iroquois : liste vh07
|
Troupes Disponibles
Nom
|
Min
|
Max
|
Description en Français
|
English Description
|
Guerriers
|
50
|
400
|
Infanterie , Arc faible, Arme de poing, Agile+Coureurs des bois,
|
Order Infantry, Small bow, Side arm, Swift+Wood runner,
|
passer en général ou sous général au moins 1 guerrier sur 50
|
1
|
16
|
Non défini, ,, Non armé, Supérieurs, Enthousiastes
|
Undefined, ,, Unarmed, Superior, Enthousiasts
|
passer en vétéran
|
0
|
100
|
Non défini, ,, Non armé, Vétérans,
|
Undefined, ,, Unarmed, Veteran,
|
passer en enthousiaste
|
0
|
100
|
Non défini, ,, Non armé, Enthousiastes
|
Undefined, ,, Unarmed, Enthousiasts
|
éclaireurs, flanqueurs, etc.
|
24
|
120
|
Infanterie Ordre dispersé, Arc faible, Dague, Agile+Coureurs des bois,
|
Open order Infantry, Small bow, Knife, Swift+Wood runner,
|
De 1620 à 1688 remplacer arc par mousquet de traite
|
0
|
100
|
Non défini, Fusil de traite à silex, Non armé,
|
Undefined, Dane Gun, Unarmed,
|
Après 1688 remplacer arc par mousquet
|
0
|
500
|
Non défini, Mousquet à pierre, Non armé,
|
Undefined, Flintlocks, Unarmed,
|
Caractéristiques en Clash !
Troupe
|
Min
|
Max
|
Type
|
Ord
|
Cui
|
Bou
|
Vies
|
Act
|
Red
|
Piv
|
Ent
|
Mor
|
Arme de Tir
|
Port
|
Fact
|
T/Tour
|
T/Fig
|
Notes Tir
|
Arme de mêlée
|
Fac
|
RS
|
C/Fig
|
Notes C&C
|
Spécial
|
Guerriers
|
50
|
400
|
IPM
|
OM
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
3
|
N
|
M
|
Arc faible
|
3
|
5
|
2
|
1
|
|
Arme de poing
|
5
|
0
|
1
|
|
/ / Agile+Coureurs des bois
|
passer en général ou sous général au moins 1 guerrier
sur 50
|
1
|
16
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
S
|
E
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
|
/ /
|
passer en vétéran
|
0
|
100
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
V
|
M
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
|
/ /
|
passer en enthousiaste
|
0
|
100
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
N
|
E
|
Non Tireur
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
|
/ /
|
éclaireurs, flanqueurs, etc.
|
24
|
120
|
IPD
|
OD
|
0
|
0
|
1
|
3
|
4
|
2
|
N
|
M
|
Arc faible
|
3
|
5
|
2
|
1
|
|
Dague
|
6
|
0
|
1
|
|
/ / Agile+Coureurs des bois
|
De 1620 à 1688 remplacer arc par mousquet de traite
|
0
|
100
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
N
|
M
|
Fusil de traite à silex
|
3
|
6
|
2
|
1
|
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
|
/ /
|
Après 1688 remplacer arc par mousquet
|
0
|
500
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
N
|
M
|
Mousquet à pierre
|
4
|
5
|
2
|
1
|
Ignore armure
|
Non armé
|
0
|
0
|
1
|
|
/ /
|
|